Yann Rudent porte la jaquette EELV et «court», en tant que conseiller communautaire, au Grand Narbonne présidé par Didier Mouly, le maire de Narbonne, ville dans laquelle monsieur Rudent arbore aussi la casaque verte de conseiller municipal d’opposition. Il vice-préside en outre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise présidé par Didier Codorniou, le maire PRG de Gruissan et premier Vice-Président de la Région Occitanie dirigée par Carole Delga, l’ancienne ministre socialiste.
Hier soir, assis, non ! plutôt affalé dans mon fauteuil, les jambes molles, les yeux brouillés et le cerveau vide, je fixais, dans un état quasi hypnotique, les aiguilles d’une petite horloge qui indiquaient 21h30. Je ne contrôlais plus le battement de mes paupières, ni le rytme de bâillements à répétition, encore moins le mouvement réflexe de ma main droite : elle se plaisait à gratter énergiquement le haut de mon crâne.
C’était le jour de la Chandeleur ; celui de l’éternel retour des amandiers en fleurs, aux bords des vignes et des garrigues autour. Sur la route, m’en revenant, j’écoutais France Culture dans ma voiture. J’entendis parler de soleils, de planètes, d’étoiles râtées, de naines brunes. Plongé dans cet univers sombre et froid, la voix d’une dame savante me vint et de la naine brune me dit qu’elle était ce qu’un jour notre soleil serait. Mort ! J’eus alors la fugace et pétrifiante vision d’un immense trou noir, glacé. La vision du néant. Mais très vite cependant celle des jours a venir me conforta dans l’idée qu’encore et pour toujours les amandiers seraient en fleurs. Qu’ils illumineraient nos pâles journées d’hiver. Comme chaque année à la Chaneleur. Depuis la nuit des temps…
Bien que Joseph ai décidé de ne plus se laisser atteindre par les vagues d’infos qui nous tombent incessamment sur la tête et nous noient le cerveau, il ne pouvait échapper cependant à son petit bain quotidien dans cet océan de nouvelles terrifiantes et d’une abyssale niaiserie, où surnagent parfois de trop rares et stimulantes réflexions et quelques bonnes et saines vérités, me disait-il.
Le 27 de ce mois. Il écrit sur sa page Facebook : « départ pour les Seychelles », et reçoit des brouettées de « J’aime ». Sitôt arrivé, il nous montre ses photos, qui suscitent une flopée de commentaires et des nuages de « coeurs rouges ».