Pour la première fois depuis de longues semaines, j’ai pu traverser le jardin de la Révolution qui jusqu’ici était fermé au public, pour les raisons que l’on sait. Comme d’habitude je suis allé directement à la « boîte à livres » pour y jeter un rapide coup d’oeil.
C’est un matin d’hiver où les corps cèdent à la violence de la Tramontane. Se courbent ! Nulles vies dans un ciel platement bleu. Très haut cependant le doux sillage blanc d’un grand oiseau d’acier.
C’était hier, après-midi. Il faisait beau. Ciel bleu! L’air, doux, se prêtait à la flânerie. Les premières feuilles, vert tendre, des platanes, à peine vibraient. Mélancolie des premiers beaux jours! Et puis dans ce jardin public d’habitude si calme, des cris.
Moment de vie dans un supermarché…
Je suis toujours là.
Ma route du sel…
Maison à vendre…
Les enfants trouvent le tout dans le rien…