Henri de Toulouse Lautrec : le jeune Routy à Celeyran (1882 ; Musée Toulouse-Lautrec, Albi).
Le domaine de Céleyran, acheté par la Région 8 millions d’Euros en 2009, est donc à l’abandon. On est incrédule devant les photos produites dans l’Indépendant du 27 juillet (article et photos en cliquant sur: celeyran-lindependant-contreregards) comme autant de preuves à l’appui. On y voit la végétation, les dégradations insidieuses à l’œuvre. Seule l’incurie n’apparaît pas sur la photo, sans doute partie poursuivre son œuvre ailleurs. Mais c’est bien son portrait en bonne et due forme qui est fait ici. Car l’état d’abandon est de notoriété publique: des photographes d’Urbex en ont déjà fait un terrain d’exploration nocturne. Les glaneurs n’ont pas tardé eux aussi à repérer l’endroit.
Hussein Bourgi ¹ n’est pas n’importe qui dans notre Région LRMP. Premier secrétaire de la fédération socialiste de l’Hérault, membre du bureau national, il est aussi conseiller régional et, accessoirement, assistant parlementaire de la députée PS Fanny Dombre-Coste .
Voilà un article de l’Indépendant¹ sur le Château de Céleyran qui tombe à pic. C’était le sujet de conversation, et de débat, avec Jean Pierre, lors d’un déjeuner chez un de nos amis communs, vendredi dernier. Je lui rappelais ma critique de l’époque ² quand Georges Frêche avait annoncé, à grands coups de trompette, comme il en avait l’habitude, le rachat (8 millions €) du domaine en question (330 ha) – ancienne propriété de la famille Toulouse-Lautrec – pour en faire un Parc d’activités économiques régional .
Nous y voici! Au terme de ce simulacre de référendum auquel ont participé 200 000 personnes sur les 5, 7 millions d’habitants que compte la région, madame Delga va proposer au gouvernement que la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées soit dénommée définitivement «Occitanie» – 90 000 personnes ayant marqué leur préférence pour ce patronyme. Je dis bien personnes et non électeurs: les lycéens, les apprentis, notamment pouvaient participer à cette consultation.
Dans Marianne,on apprend que d’anciens ministres et « grands élus » ne payent plus leurs cotisations à la franchise qui leur a pourtant permis de l’être, en l’occurence le PS. Ce qui est fort de café, tout de même. Leur « carrière », et leurs statuts, ils, ou elles, le doivent, en effet, à cette marque qui leur fut concédée lors de leurs remises d’investitures. Sans elle, que seraient-ils, ou elles, aujourd’hui!