Il serait quand même temps que le discours public et politique sur la transition écologique, la protection de l’environnement, la lutte contre le réchauffement climatique abandonne ses références doctrinales « anti libérale ». Laisser croire, à gauche et chez les Verts (français j’entends), qu’il suffirait de supprimer l’économie de marché pour solutionner tous les problèmes environnementaux posés par l’accroissement de la population mondiale et la réduction des inégalités économiques et sociales entre pays et habitants de cette planète, est, en effet, totalement illusoire.
Pendant que les attentats terroristes de Paris occultaient le reste de l’actualité, l’institution la plus inutile du pays procédait, à son renouvellement. Syndicats, associations, gouvernement et partis au pouvoir ont discrètement désigné les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental(CESE), dont 40 personnalités qualifiéesdésignées par le gouvernement. Inutile de préciser que ces 40 sièges sont particulièrement convoités et soigneusement distribués par l’exécutif (1). L’institution compte aussi une soixantaine de personnalités associées qui contribuent à l’élaboration des fameux rapports et études, consacrés pour certains à l’agriculture familiale, la micro finance dans les départements d’outre-mer, ou encore l’extension du domaine maritime.
Guy-Alain Bembelly, dans son blog, dimanche, s’en prend à l’institut de sondage Odoxa. Un institut qu’il ne soupçonne plus d’être à la solde du couple Valls-Macron. Il en est persuadé! La preuve? Les résultats d’un de leurs sondages, publié pendant l’université d’été du PS à la Rochelle qui, comme tout le monde le sait, s’est déroulée dans une ambiance studieuse et fraternelle. Et de citer:
Devant les représentants des patrons – ils ont aussi leur université d’été – Emmanuel Macrona prononcé ces mots « la gauche n’est pas exempte de critiques particulières », ajoutant : « Elle a pu croire à un moment que la France pourrait aller mieux en travaillant moins. C’était des fausses idées ». Gagner plus en emplois, salaires, loisirs grâce au partage du temps de travail, était en effet le « récit progressiste » de l’époque… Les résultats sont là! Inutile d’insister. En octobre 2014, j’avais déjà noté dans un de mes billets que notre jeune ministre de l’économie « carbonisait la langue de bois politicienne ». D’où vient donc sa liberté de parole, dont nous privent en général les hommes de pouvoir et d’appareils? Simple: sa vie, son standing, ses revenus, son patrimoine etc… ne dépendent pas de la rente publique.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]