Le croquis de la semaine de Denis Carrière : Mélenchon « Entre théâtre ce soir et télé réalité «
Vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus. Tous les croquis et caricatures de Denis sont disponibles en cliquant sur: Denis Carrière, en rouge, en haut et à gauche.
Vu d’Aude, encore traumatisée par les catastrophiques évènements subis au début de cette semaine – une Aude, en certains de ses endroits, dévastée, où des familles pleurent encore leurs misères et leurs morts – , les images de son arrogante personne données à voir par Mélenchon lui même, hier, désolantes de vulgarité, de violence et de mépris, grossissaient jusqu’à l’absurde le fond de sa conscience politique.
Lisant un texte publié par Gil Jouanard (celui de Claire Fourier s’en rapprochant) sur sa page Facebook le 23 mai, je pensais à la foule de manifestants – d’ailleurs exagérément gonflée (statistiquement parlant !) par le journaliste qui en rapportait le défilé d’avant hier entre la Médiathèque et la Sous-Préfecture de Narbonne) – dont la trajectoire correspondait en partie à celle de ma randonnée urbaine habituelle, une baguette de pain sous le bras (façon de parler) et l’esprit en roue libre (si je puis dire, car me déplaçant toujours à pied.)
J’avoue ne pas comprendre cet acharnement médiatique général contre « Le Media TV », la web télé de Jean Luc Mélenchon et de ses amis de La France Insoumise. S’attendait-on vraiment, de la part de ses responsables, à un traitement de l’information identique à celui des autres organes de la presse audiovisuelle ? C’eût été exiger pareillement de l’Humanité, notamment, qu’elle reprenne les mêmes grilles d’analyse et d’interprétation que celles des principaux médias du domaine public ou propriétés de grands groupes industriels ou financiers. Absurde, évidemment !
Macron use souvent dans ses discours ou ses interventions sur divers plateaux médiatiques de l’expression « en même temps… ». Formule qui lui est souvent reprochée, sur le ton de la dérision ou de la critique. Elle serait pour ses détracteurs la marque d’une pensée hésitante, molle, qui ne reposerait sur aucun principe. Comme si rappeler qu’une réalité historico-économique, sociale, culturelle ou politique ne se résumait pas à une proposition simple, univoque, dans sa définition, son contenu, comme dans les moyens de sa transformation, était un défaut de méthode intellectuelle.
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]