César, pas Jules, mais Jean-Paul, administre, en adjoint de Mouly, pas le père, mais son fils, la « petite enfance » de Narbonne, notamment. Un nom illustre, pour une ville qui fut la prospère – et la première – colonie romaine fondée ex nihilo, hors d’Italie, avant que le Jules en question ne vienne fourrer son nez dans les affaires gauloises.
Ça tangue à « Nouveau Narbonne ». César se rebiffe ! Il n’a pas du tout goûté les embrassades publiques de Didier Mouly et Marie-Hélène Fabre. « Avec toi Marie, on plie Py, au mois de mai ! » Filloniste revendiqué, cette couleuvre, il ne pouvait pas l’avaler sans finir en soins intensifs. Mouly lui-même ayant fait le choix de la candidate Ps pour les prochaines législatives, du coup le verrou de l’apolitisme de N.N sautait.
Le dire tout net: « Non! tout n’est pas permis en politique ». Notamment attenter à la dignité de personnes. J’ai fait part de ce souci, dans un récent billet, à propos d’un « placard » de « Nouveau Narbonne », et me vois, hélas, contraint de le réitérer aujourd’hui, à la suite d’un communiqué de « J’aime Narbonne » concernant le règlement judiciaire, et privé, entre deux jeunes personnalités politiques de droite, longtemps très amis.
Ce n’est donc pas joué chez les Républicains, dans l’Aude. Pour la tête de liste s’entend. La semaine dernière, lors d’une réunion autour de Nicolas Sarkozy, tout semblait « verouillé » au profit de Michel Py, mais il semblerait que Dominique Reynié défende encore la candidature de Didier Mouly. Le dernier mot revenant au Parlement du parti après que la Commission Nationale d’Investiture (CNI) se soit prononcée sur les listes proposées par les instances départementales, c’est donc le 7 novembre que nous serons définitivement fixé. En attendant cet insoutenable suspens, dans l’entourage de Didier Mouly, chez ses conseillers municipaux membres du parti de Michel Py, on s’active en faisant jouer relations et proches de Nicolas Sarkozy pour défendre la candidature du maire de Narbonne.
Ah! ce communiqué de Nouveau Narbonne: Le grand bal des faux-nez.
Tout d’abord le style: « J’aime Narbonne« , faux-nez du PS narbonnais, aurait-il à ce point honte du bilan calamiteux de ses mentors socialistes, qu’il cherche tant à se démarquer ? Force est de l’admettre, à l’annonce de la prochaine ouverture de son propre local, distinct de celui de la section PS locale : ne mélangeons pas les torchons et les serviettes, surtout lorsque les premiers sont à ce point tachés ! »
Élégance des images, fluidité de la phrase, ponctuation rythmée … Un chef d’oeuvre!
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