« Le Parti socialiste pourrait modifier ses statuts afin de contourner l’obligation d’organiser une primaire pour désigner son candidat à la présidentielle si toute la gauche n’y participe pas, a déclaré mercredi son Premier secrétaire. » C’est une des « quatre ou cinq possibilités » dont le PS débattra samedi en conseil national, a précisé Jean-Christophe Cambadélis lors de l’émission Question d’Infos, sur LCP. Certainement le scénario le plus probable. Encore que?
Cette petite histoire, je la gardais pour l’après second tour des régionales. Je ne voulais pas en rajouter, pendant la campagne, sur le thème des copains et des coquins et alimenter ainsi un courant anti-parti déjà bien lourd en affaires de tous genres… L’esprit de responsabilité prenant le dessus, je me suis donc, disons le franchement, auto-censuré. Pour ce qui me connaisse un peu, le fait est rare. Mais c’est ainsi, et n’ai, malgré tout, pas trop de regrets. La nouvelle majorité en place, succédant à la précédente dirigée par la même coalition de gauche, aura peut-être suffisamment de ressources politiques pour critiquer à son tour des pratiques qui conduisent aux résultats malheureusement constatés dans les urnes à l’occasion de ces « régionales ». Ouvrons donc les paris, et commençons par exposer les faits.
Ça rue dans les coulisses de la fédération audoise du PS. Et c’est Jean Claude Perez, écarté par elle de la liste de ses candidats aux régionales, qui le fait savoir, et en quels termes, sur les réseaux sociaux. La cause : la présence d’un PRG des P.O, son premier secrétaire départemental, parachuté par Baylet et Cambadélis au dessus de la Cité de Carcassonne. Jusqu’ici, tout se passait dans la plus grande discrétion, mais « pan, pan… », Pérez, dont on sait qu’il n’a jamais été un fan de cet accord électoral avec le PRG, a décidé de sortir son escopette pour publiquement flinguer Escouplé. Et au passage d’envoyer une rafale à ceux de sa « fédé » qui pensaient l’avoir « tué »… Coup double!
Partie 2. France-Roumanie; des robots bleus sur tapis vert. Congrès du PRG à Montpellier; du beau monde, mais des décisions fondamentales restées en suspens.
Au mois de juin dernier, j’annonçais la naissance d’un groupe divers droite et non-inscrits au Grand Narbonne, avec à sa têteHenri Martin (?!) Un groupe qui résulterait de la fusion, après sa dissolution, de celui de Michel Py, le maire « Les Républicains » de Leucate, auquel s’adjoindraient les proches du maire de Port-la-Nouvelle, comme Gérard Kerfyser, le maire d’Armissan, et madame Viviane Durand, la mairesse de Sainte Valière, trois poids lourds de la gouvernance Bascou, notamment. Soit au total, si je compte bien, pour ce nouveau groupe, une douzaine d’élus communautaires, environ. Dans ce même billet, j’analysais les raisons et les conséquences politiques de cette initiative politique prise par celui qui, classé à droite, a pourtant permis, en compagnie de Gérard Kerfyser notamment, l’élection de Jacques Bascou à la présidence du Grand Narbonne, et ce malgré sa défaite aux municipales dernières sur Narbonne, la ville centre. Je ne vais donc pas revenir, au risque de me répéter et de lasser, sur ces différents points, que mes lecteurs peuvent retrouver exposés dans le billet figurant en lien, ci-dessous. C’est sur une de ses conséquences dans l’organisation du prochain conseil communautaire que je voudrais aujourd’hui appeler l’attention.