Je lis, ce matin, dans l’Indépendant ceci: Didier Mouly: « La ville n’est connue que par le Racing ». Ce qui est faux! Évidemment par les amateurs de rugby de l’hexagone, peut-être l’est-elle, mais certainement pas par tous ceux qui viennent y séjourner pendant leurs vacances d’été, ou, hors saison, pour y visiter son centre historique et son ensemble monumental, voire s’y installent pour y vivre au soleil, malgré le vent, et près de la Méditerranée, malgré ses eaux froides. J’en sais même qui, sans connaître le RCNM, y ont acheté et développé des domaines viticoles en mauvais état, et d’autres des entreprises qui avaient déposé leurs bilans. Mon facteur, lui, vient du Nord-Pas-de-Calais et ma voisine de Toulouse.
Après sa défaite hier à Bourgoin, le RCNM occupe la dernière place de la Pro2. Celle d’où émane une forte odeur de sapin. La veille, Bertrand Malquier défendait en conseil municipal une « Mêlée Ouverte » (lien: ici) par ses adversaires de l’opposition et monsieur Julès fortement contestée. Un cadeau de fin d’année à la face maléfique, comme si on sonnait le tocsin le soir d’une victoire. Ou un glas le jour de Noël! Dans cette ambiance lugubre, espérons tout de même un miracle. Grâce à Dieu, si j’osais, le temps s’y prête. Prions!
À Saint Denis, les Pumas avaient sorti leurs griffes et leurs crocs.Vifs, agressifs, solides devant et habiles derrière , nos coqs , dans ce sauvage combat, se faisaient proprement découper.
Temps lourd et vent marin sur le Parc des Sports où le Racing Club Narbonnais Méditerranée (RCNM) recevait ce samedi la Section Paloise. Les nuages étaient bas, le public clairsemé et l’ambiance plombée . Devant la tribune officielle, un « tigre » sur son skateboard semblait anesthésié. Secoué par moment de pulsions désordonnées, sous son déguisement, un humain , comme nous, se demandait quand donc finirait cette corvée.
Je ne connais pas Renaud Gali, ni sa « Mêlée ouverte » lancée il y a deux ans pour soutenir le Racing Club Narbonnais Méditerranée. C’est Jean Paul Chaluleau qui m’apprend l’existence des deux en signant un petit article discrètement situé dans le coin gauche de la troisième page de son journal l’Indépendant. Un écho sur lequel j’aurais pu glisser si je n’y avais lu que ce Monsieur entendait réunir tout le « gratin » économico-politique narbonnais à Montplaisir afin , lors d’une soirée de prestige, de présenter aux chefs d’entreprises invités le responsable des marchés publics de la Ville .