Articles marqués avec ‘Sarkozy’

Coup de gueule ou de blues: j’irai voter « trans los montes »!…

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Horizon bouché et confusion totale. Un PS schizophrène : vieille gauche dans son coeur militant et social-libéral dans ses têtes dirigeantes; une gauche de la gauche unie dans la défensive; une droite divisée entre partisans d’un « compromis historique » avec le courant Hollande-Valls (Le « front républicain » de NKM, Raffarin et de quelques centristes), ceux de la « ligne forte » à la Sarkozy-Waquiez, et le marais Juppéiste…

La sûreté n’est plus une « valeur » substantiellement de droite!

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Dans la revue de presse de ce matin , sur France Culture, j’entends que François Hollande aurait habilement piégé Nicolas Sarkozy, en particulier, et la droite en général, en reprenant son credo sécuritaire et certaines de ses propositions. Tiens donc! Comme si les évènements dramatiques que nous vivons étaient un terrain propice à ce genre de manoeuvres politiciennes. Un point de vue insultant pour le gardien de l’ordre public et de la sûreté des français qui, devant des périls comme ceux qui nous menacent, ne peut que remiser ses options idéologiques et politiques pour n’agir que dans le seul intérêt national.

Chronique de Narbonne.Régionales2015: Sarkozy pour Py et Reynié pour Mouly?!

MP_01 Ce n’est donc  pas joué chez les Républicains, dans l’Aude. Pour la tête de liste s’entend. La semaine dernière, lors d’une réunion autour de Nicolas Sarkozy, tout semblait « verouillé » au profit de Michel Py, mais il semblerait que Dominique Reynié défende encore la candidature de Didier Mouly.images Le dernier mot revenant au Parlement du parti après que la Commission Nationale d’Investiture (CNI) se soit prononcée sur les listes proposées par les instances départementales, c’est donc le 7 novembre que nous serons définitivement fixé. En attendant cet insoutenable suspens, dans l’entourage de Didier Mouly, chez ses conseillers municipaux membres du parti de Michel Py, on s’active en faisant jouer relations et proches de Nicolas Sarkozy pour défendre la candidature du maire de Narbonne.

Réfugiés: l’Allemagne donne une leçon morale et politique à la France et à l’Europe…

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Pour expliquer le titre de ce billet tout en évitant le débat ahurissant et abrutissant autour d’une seule image décontextualisée et cyniquement instrumentalisée (1), quelques chiffres seulement. À froid! Sans pathos politico-médiatique.

Commençons par la France. Les chiffres (2) montrent qu’entre 2007 et 2014 (autrement dit entre le début du mandat de Nicolas Sarkozy et la période actuelle) le nombre total de demandes d’asile, en France, a presque doublé, passant de 35 520 à 64 811. Et selon la Cour des comptes, le droit d’asile coûterait environ 2 milliards d’euros par an à la France, répartis entre les dépenses pour les demandeurs d’asile (990 millions environ) et celles pour les déboutés du droit d’asile (1,022 milliard d’euros environ). Le coût moyen par demandeur d’asile, lui, est d’environ 13 000 euros. La France devant en accueillir 24 000 en deux ans, c’est à 312 millions d’euros, moins la contribution de l’Europe: 144 millions d’euros  (6000 euros par réfugié), c’est à dire 168 millions d’euros, que se résume le supplément budgétaire de cet effort humanitaire. 84 millions d’euros par an! Au passage, que dire de l’annonce de François Hollande qui consiste à fixer un cap une fois que celui-ci a été imposé par l’Europe (voir les articles en liens)…

À droite comme à gauche, la bataille des valeurs est lancée…

Alors que François Hollande place « l’égalité » au centre de son action d’ici à 2017, Nicolas Sarkozy met en avant « l’autorité ».

François Hollande est convaincu que l’élection présidentielle de 2017 se jouera sur les valeurs portées par les candidats. Pour tenter de répondre à cette question, le chef de l’État a placé l’égalité au cœur des deux prochaines années de son quinquennat. « La République, c’est une promesse d’égalité », a-t-il rappelé le 19 mai 2015, à Carcassonne.

Héritage de la Révolution française, l’égalité sociale est aux sources du socialisme. Mais entre la promesse républicaine et sa traduction, il y a une réalité cruelle : les inégalités de revenus ont atteint « un point critique » dans les pays de l’OCDE et « considérablement augmenté en France » entre 2007 et 2011, analyse un rapport publié à la mi-mai 2015.Dans un entretien au magazine GQ de juin, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, a d’ailleurs défini « de manière générale » la droite comme « une forme d’indifférence ou d’acceptation voire de légitimation des inégalités ».

DES DÉFINITIONS DIFFÉRENTES DE L’ÉGALITÉ

En réalité, droite et gauche ne donnent pas historiquement la même définition à l’égalité. Quand la droite libérale met en avant l’égalité des droits et des chances au départ, la gauche socialiste définit l’égalité comme la redistribution qui permet de gommer à l’arrivée les inégalités matérielles de revenus et de patrimoine.Le « tournant de la rigueur » de 1983 a pourtant rallié le PS au libéralisme économique. Dans le contexte du marché unique européen, la mise en concurrence des systèmes fiscaux et sociaux a en effet remis en cause l’État providence redistributif. De sociale, l’égalité est devenue de plus en plus sociétale.> A (re) lire  : La tension monte au PS avant son congrèsIl ne s’agit plus de s’adresser en priorité à la classe ouvrière, mais à des catégories comme les femmes (lois sur la parité en politique en 2000, puis « pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes » en 2014), les homosexuels (mariage pour tous en 2013) ou aux immigrés, avec la promesse, jamais tenue, du droit de vote pour tous les étrangers aux élections locales.

LES LIMITES DE LA REDISTRIBUTION

François Hollande est allé jusqu’à reconnaître des « ratés qui s’appellent régression sociale, échec scolaire, discriminations, quartiers fermés sur eux-mêmes, abandon d’un certain nombre d’espaces ruraux ». À Carcassonne, il a rappelé les engagements de son discours de campagne du Bourget en affirmant que « le temps d’une forme de redistribution était venu » à travers la baisse, à la rentrée, de l’impôt pour les bas revenus et la perspective de l’instauration progressive du prélèvement à la source.

Mais la redistribution a ses limites. Le PS tente donc de trouver de nouveaux outils. « Alors que la redistribution se contente de revenir a posteriori sur les inégalités », Manuel Valls a expliqué dans une allocution sur l’égalité, en décembre 2014, qu’il s’agissait dorénavant d’intervenir a priori, de « prévenir les inégalités » dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle, de la santé ou du logement.

Dès 2004, dans une note de la Fondation Jean-Jaurès, Dominique Strauss-Kahn avait théorisé un « nouveau socialisme de l’émancipation » qui « suppose une évolution sensible de la pensée socialiste : passer de la compensation en aval des inégalités – la logique de l’État providence – à une logique de correction en amont ». Conformément aux travaux du philosophe américain John Rawls, il s’agit de remplacer l’égalité traditionnelle par l’équité, qui, via des inégalités (discrimination positive), permet en fait de parvenir à une « égalité réelle des chances ».

L’AUTORITÉ, UNE CERTAINE IDÉE DE LA RÉPUBLIQUE

À droite, c’est la nouvelle dénomination de l’UMP, Les Républicains, qui interroge bien entendu sur les valeurs. « Les Républicains, c’est vous. Vous qui croyez dans l’autorité, le progrès, le travail, la responsabilité, le mérite, la liberté », énumère Nicolas Sarkozy dans une lettre aux adhérents de l’UMP.

« La République suppose des valeurs fondamentales pour l’identité de la France : l’autorité de l’État, du juge, du policier et du professeur », détaille le secrétaire général Laurent Wauquiez. D’autres valeurs sont citées par les ténors de l’UMP (effort, laïcité, liberté, mérite, travail, responsabilité, unité), mais c’est de plus en plus souvent l’autorité qui l’est en premier.

La notion d’autorité renvoie à une certaine idée de la République. Sous la IIIe  République, qui disait républicain disait défense de la prépondérance du Parlement et opposition à tout risque de dérive césarienne. Or, le gaullisme va opérer ce que Serge Berstein qualifie dans son ouvrage sur Les Cultures politiques en France de « synthèse originale de démocratie plébiscitaire, de nationalisme et de culture républicaine », avec désormais une prépondérance de l’exécutif et l’élection directe du chef de l’État.

« Contrairement au dogme antérieur qui proclamait l’incompatibilité entre la République et un pouvoir fort, le gaullisme prouve que l’un et l’autre peuvent se concilier sans porter atteinte à l’État de droit et à la liberté du citoyen », poursuit l’historien.

L’APPEL AU RÉFÉRENDUM DE NICOLAS SARKOZY

C’est dans la tradition bonapartiste de l’appel au peuple que Nicolas Sarkozy s’en était pris, lors de sa dernière campagne présidentielle, aux corps intermédiaires, situés entre l’individu et l’État. « Si les corps intermédiaires empêchent la réforme, bloquent le débat, alors je passerai par-dessus les corps intermédiaires et je m’adresserai à vous par le référendum », avait-il promis.

Une idée qu’il a reprise en septembre 2014, à son retour dans la vie politique active : « La question que se posent les gens, c’est : qu’est-ce qui nous donne la garantie que vous allez tenir ce que vous dites ? Je crois qu’il est temps de réintroduire le référendum. Le référendum, c’est la clé. »

L’historien Max Gallo inscrit Nicolas Sarkozy « dans la lignée des républicains d’autorité » à l’exemple de Georges Mandel, dont le président de l’UMP fut justement l’auteur d’une biographie. « La République, c’est l’autorité, ce n’est pas le laxisme », expose ainsi celui qui veut « en finir avec l’héritage de Mai 68 » depuis sa campagne présidentielle de 2007. Son parti a même consacré il y a deux ans toute une convention au thème de l’autorité.

Selon une récente enquête (1), 88 % des Français estiment que « l’autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd’hui » et 85 % qu’« on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre ». Une réponse qui frôle les 100 % chez les sympathisants UMP et FN, et qui progresse de 16 points en un an chez les sympathisants PS !

Il est vrai qu’avec la nomination de Manuel Valls Place Beauvau, en se référant à son prédécesseur Georges Clemenceau, puis à Matignon, la gauche n’entend plus laisser à la droite le monopole de la défense de l’ordre et de l’autorité de l’État.

LAURENT DE BOISSIEU ET CORINNE LAURENT

Source : À droite comme à gauche, la bataille des valeurs est lancée | La-Croix.com – France

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