La sociétéd’économie mixte « Montpellier events », filiale de la Région Occitanie et de la Métropole de Montpelliergère l’administration et l’exploitation de l’Arena et du Parc des Expositions de Montpellier, propriétés de la Région Occitanie, et celles du Corum et du Zénith, propriétés de la Métropole. Elle est aussi en très grandes difficultés financières depuis de nombreuses années.
Que cachent ces arbres tronçonnés – pourtant classés au patrimoine – sur le site du lycée Joffre, qui valent à madame Delga, présidente de la Région, une belle volée de bois vert de la part de Philippe Saurel, le maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole ? Car jamais, à ma connaissance, un contentieux sylvicole ne fut ainsi traité à l’arrache par de grands élus régionaux.
Salle multimodale Narbonne et Arena de Montpellier.
Coup de gueule de Philippe Saurel lors d’un conseil d’administration de Montpellier Events – la Société d’Économie Mixte qu’il préside et qui gère l’administration et l’exploitation de l’Arena et du Parc des Expositions de Montpellier, propriétés de la Région Occitanie, et celles du Corum et du Zénith, propriétés de la Métropole. La raison ? Un déficit chiffré à 2,2 millions d’euros ! Celui des équipements régionaux : 3,4 millions d’euros, étant financé, si on peut dire, par le bénéfice des équipements métropolitains.
Faculté de médecine de Montpellier. Créée au XIIIème siècle, elle est la plus ancienne faculté de médecine d’Europe.
Un camouflet, un revers, un déclassement… Montpellier échoue pour la quatrième fois à l’examen de l’Idex (1). Une claque monumentale, humiliante pour un Philippe Saurel qui ne cessede faire valoir l’excellence de Montpellier et « milite » pour un équitable partage des pouvoirs avec Toulouse. Toulouse qui, il faut le préciser, a obtenu ce label au premier tour de la première sélection. Un échec qui ne m’a pas surpris les fois précédentes, comme cette fois ci encore! Déjà quand j’étais en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et des Transferts de Technologies, entre autres responsabilités, à la Région Languedoc-Roussillon, dans les années 90, et au moment de la création du pôle universitaire européen de Montpellier et du Languedoc-Roussillon, j’ai pu constater, et déplorer, la profonde division institutionnelle, géographique et disciplinaire de ce milieu fait d’universités et d’organismes de recherche où la concurrence, à tous les niveaux, n’a rien à envier à celle qui fait loi dans les secteurs industriels et des services; et de la politique. Loin de l’image d’Épinal de « gentils universitaires » soucieux du seul intérêt général de leur communauté scientifique et éducative, la guerre des egos et des chapelles y est, en son sein, en effet, tout aussi féroce qu’ailleurs.
Le 26 novembre, analysant le sondage IPSOS concernant les régionales en LRMP,je faisais quatre observations, vérifiées, depuis, par le dernier sondage BVA, publié dimanche dernier. Notamment celles-ci:
Deuxième observation, la constante progression du candidat du FN, Louis Aliot, au premier et deuxième tour, depuis l’apparition des premiers sondages. Une progression dont on se demande si elle a atteint son point le plus haut cette semaine. Les prochains sondages, dans les jours qui suivront la journée d’hommage national du vendredi 27 novembre, ne manqueront pas de nous éclairer. En effet, les mesures prises par l’exécutif , « pêchées » dans les propositions de la droite et de l’extrême droite, l’appel du président au drapeau tricolore aux fenêtres pour demain, les propos de Manuel Valls demandant à l’U.E d’arrêter l’accueil des réfugiés, notamment, légitiment des « demandes sociales » portées, avant les attentats de Paris, par le FN et le parti de monsieur Sarkozy. La question est de savoir qui, de ces deux forces politiques en tirera les principaux bénéfices électoraux? Ce qui ne sera pas sans conséquence au deuxième tour, évidemment…
Troisième observation, Gérard Onesta, à la tête d’une coalition de partis critiques envers les mesures « sécuritaires » prises par l’exécutif et soutenues par le PS, ce qui pourrait lui faire gagner des voix supplémentaires, dans cette hypothèse de 11% des suffrages, serait alors en mesure de monnayer très chèrement son désistement au second tour en faveur de Carole Delga.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]