Depuis hier soir, ne me quitte plus ce sentiment du dérisoire et de l’insignifiance de la « vie » politique telle que la rapportent et la commentent nos faiseurs d’opinion. Cette vague mais persistante sensation de ne voir dans le miroir qu’ils nous tendent que de misérables gesticulations, leurs singeries à l’annonce publique de la composition du nouveau gouvernement, il y a quelques minutes à peine, m’en donnent l’affligeante démonstration.
Thierry Pfister, cet ancien journaliste du journal le Monde, qui écrivit aussi, après son passage au cabinet de Pierre Mauroy, alors premier « Premier ministre » du Président François Mitterrand, un désormais classique « La Vie quotidienne à Matignon au temps de l’union de la gauche » (Hachette), vit dans ma petite ville – Narbonne. Il nous arrive, parfois, avec un ami commun, d’échanger nos points de vue sur l’actualité nationale. Ce que nous ne pouvions pas ne pas faire concernant cette croquignolesque affaire Benalla. De nos échanges, je retiens cette analyse sur les relations complexes – et perverses – entre pouvoir politique, administrations et médias, notamment – qui complète judicieusement mon dernier billet sur cet estival sujet de « discorde nationale » (sur les réseaux sociaux et dans la classe politique, à tout le moins…)Voici donc ce qu’il en pense :
Elle avait fêté (un bien grand mot !) ses 106 ans, le 6 février. Fatiguée, usée, un « accident » ne lui permettait plus de rester seule dans son appartement. Depuis, elle terminait sa longue vie dans une « maison de retraite ». Combien de fois m’avait-elle dit qu’elle ne pourrait vivre dans ce genre de lieu ; et qu’elle désespérait, son visage tourné vers le ciel, d’enchaîner des jours chaque jour plus pénibles, lourds ; que la vie, en elle, était injuste de s’entêter ainsi à vouloir vivre.
Louis Privat, le patron des « Grands Buffets » n’est jamais à court d’idées – il ne fait jamais rien comme personne ! Surtout quand il s’agit de promouvoir l’art contemporain et les artistes qu’il affectionne.Et qu’il fait, à sa manière, dans des lieux ou des conditions originales, comme autant de « performances ». En 2008, déjà, il demandait à Patrick Chappert-Gaujal, de travailler le métal et d’investir les cuisines de son restaurant de l’Espace de Liberté pour y faire entrer de la lumière et de la beauté. Un « geste » artistiquement, techniquement et professionnellement osé. Et parfaitement réussi ! D’autres artistes suivirent et non des moindres, comme le sétois Di Rosa et ses bronzes, autour de ses fontaines… De sorte que son restaurant est devenu aussi, au fil du temps et des ses « coups de coeur », une « galerie » d’un type particulier, sans finalité marchande, dont l’objet estde redonner à l’art sa fonction ornementale ; de le mettre au contact des publics les plus divers.
Hier, sur le coup des 17 heures, la plage était déserte (presque : quelques grands-mères retraitées et leurs petits-enfants l’occupaient) et le sable encore très chaud ; le vent pliait les parasols, le soleil brûlait les yeux, l’eau gelait les pieds (et le reste !) ;des vives piquaient aussi, me disait-on. Au loin, un scooter brisait l’horizon et pétaradait (quel con !) ; plus près, des sternes – à la verticale – plongeaient (quel spectacle !) et un goéland (quelle enflure !) gueulait. Fatigue ! Et puis plouf ; et ce moment précis, immobile, face au ciel… Joie !
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