En mai 68, Paris n’était pas le centre du monde !

   

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Dans Libération, une personnalité du monde politique, culturel ou des médias, est quotidiennement invitée à raconter son « mai 1968 ». Catherine Millet, son tour venu, en expose le sien dans l’édition d’hier. Témoignage capital (j’ironise !) où l’on apprend que la revendication des étudiants de Nanterre du droit à faire l’amour « dans une chambre propre après 22 heures », exprimée le 21 mars 1967,  était à l’origine du mouvement social qui a fait trembler De Gaulle et la République.

Quelques jours avant, le 17 avril, Patrick Rotman, sur France 2, expliquait, lui, plus sérieusement, que ces événements  s’étaient déroulés dans un contexte marqué par l’offensive communiste du Têt au Vietnam, le dramatique assassinat de Martin Luther King à Memphis et le suicide de Jan Palach dans Prague occupée par les chars soviétiques, notamment.

En mai 1968, Paris et ses étudiants sur des barricades, n’étaient pas en effet le centre d’un monde dont les convulsions avaient pour raison celle de jeunes gens exigeant de « pouvoir faire l’amour dans une chambre propre après 22 heures »…

Qu’en sera-t-il de la compétence « commerce » transférée au Grand Narbonne avant la fin de l’année ?

 

Halles de Narbonne

   

Depuis la loi NOTRe du 7 août 2015 (1), l’intervention en matière de « politique locale du commerce et soutien au activités commerciales d’intérêt communautaire » entre dans le groupe de compétences « développement économique » des EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale). Mais, à la différence des autres compétences, le législateur laisse à ces derniers le choix de définir les actions d’intérêt communautaire ; ce qui nécessitera une délibération du conseil communautaire, à la majorité des deux tiers de ses membres, au plus tard deux ans après l’entrée en vigueur de l’arrêté prononçant le transfert de compétence, soit au 31 décembre 2018. À défaut, l’EPCI exercera l’intégralité de la compétence transférée.

Tourisme en Narbonnaise : un camp d’été international des antinucléaires sous les oliviers !

Assis sur les gradins de la piscine du Palais du Travail, je  regardais ma petite fille faire des longueurs et des plongées sous la surveillance de son maître-nageur, en compagnie d’une jeune maman de ma connaissance qui surveillait la sienne, nouvelle venue dans ce bassin, inquiète et légèrement anxieuse. Nous bavardions de tout et de rien, quand « tout à trac », elle me demanda ce que je pensais du procédé Thor de l’usine de Malvési, m’informa de sa participation à toutes les manifestations, me fit part de sa peur, pour elle, son mari, son enfant et ses proches d’être les victimes d’un cancer ou de je ne sais plus quelle « grave maladie »… et de sa décision, parce que terriblement angoissée, de vendre sa maison de Narbonne située dans le couloir venteux de la « cheminée mortifère », objet de tous ses cauchemars, dont la construction a été récemment autorisée, après qu’elle eut été  validée par des experts sollicités par le préfet sur d’éventuels risques sanitaires, notamment.

« Le Monde » déraille en annonçant « une mobilisation sociale d’ampleur » !

Illustration : journal Le Monde.

Le Monde n’est plus un journal de « référence ». Cela est désormais admis, même chez ceux qui comme moi, par nostalgie d’une époque où je me précipitais au kiosque du métro Solférino pour y acheter « sa première édition », persistent à le lire dans l’espoir  d’y trouver un reste de sérieux dans le traitement quotidien de l’information. Un désir rarement satisfait, qui, trop souvent, hélas, se retourne en une froide colère. Comme hier soir, après avoir lu, attiré par un « encadré » m’informant d’une « mobilisation sociale d’ampleur », un « papier » sur les grèves à la SNCF et Air France ; un développement des grèves dans ces secteurs qui, jusqu’ici, je le confesse, me semblait plutôt aller dans le sens contraire à celui souligné – souhaité ! – par le nouvelliste du Monde.