Ça chauffe sur la grille de départ des municipales 2020, à Narbonne !
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : À la Saint Servais, ça chauffe sur la grille de départ entre les prétendants assurés, supposés ; et non déclarés…
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : À la Saint Servais, ça chauffe sur la grille de départ entre les prétendants assurés, supposés ; et non déclarés…
Dans l’Indépendant de ce jour, j’apprends que les élus de la Région Occitanie ont décidé l’attribution d’un bail emphytéotique de 75 ans, au vigneron Gérard Bertrand pour 138 hectares de terre, de bâtiments agricoles et de l’immense cave du domaine de Celeyran, pour un loyer annuel (fixé par les domaines) de 15 000 € par an. Un domaine de 330 ha qui avait appartenu à la famille Toulouse-Lautrec et acheté par l’ex-Région Languedoc-Roussillon en 2009, alors présidée par Georges Frêche, pour y réaliser un parc d’activités économiques (qui n’a jamais vu le jour). À l’abandon depuis, son château a été pillé : boiseries, lustres, tableaux, tentures, cheminées… Un véritable scandale, pourtant prévisible, et que j’avais déjà dénoncé dans un billet écrit le 27 juillet 2016 :
Que cachent ces arbres tronçonnés – pourtant classés au patrimoine – sur le site du lycée Joffre, qui valent à madame Delga, présidente de la Région, une belle volée de bois vert de la part de Philippe Saurel, le maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole ? Car jamais, à ma connaissance, un contentieux sylvicole ne fut ainsi traité à l’arrache par de grands élus régionaux.
A l’heure où une polémique, aussi voulue que mince, fait écho à l’aimable création de Felice Varini sur les murs de Carcassonne, je vous invite à la découverte d’une proposition culturelle d’un tout autre ordre, je veux parler « d’EVASIONS l’art sans libertés », qui se tient au MIAM de Sète jusqu’au 23 septembre 2018.
Décidément, quand la bêtise et l’aveuglement militant s’entrelacent dans une même et constante critique (ce substantif, pour le cas qui nous occupe, n’est pas adapté tant il suppose un minimum de visée argumentative) politique ciblant l’actuel gouvernement et son président, dont cette image et son commentaire en sont l’expression la plus violente, on est droit de se demander s’il est encore possible de raisonnablement en débattre avec leurs propagandistes.