Narbonne ! Publicité « mensongère » et provocations esthétiques…

 

     

Les grands panneaux publicitaires marchands qui flirtent avec le secteur sauvegardé du centre-ville sont des oeuvres d’art, comparés à  ceux qui désormais sont installés par les services municipaux aux abords de chantiers, réels ou imaginaires, ouverts par la Ville. On se souvient peut-être encore de cette affreuse enseigne quillée sur une « bitte » urbaine en béton de plusieurs quintaux déposée à quelques dizaines de mètres de la place de l’Hôtel de Ville (comme en offrande aux touristes de passage).

Catalogne : ces indépendantistes qui nous la jouent sur l’air de la guerre civile de 36 !

Et voilà qu’on nous le joue sur les airs de la guerre civile espagnole, le coup de force des indépendantistes catalan. Les « cons » osant tout, quelques « zozos » de la « catalogne du Nord » (le département des Pyrénées Orientales) réserveraient maison et hôtels pour le président Carles Puigdemont, sa famille, ses proches, et tous ceux qui fuiraient « l’ignoble répression » de l’État espagnol.

Philippe Jaenada présentait son roman « La Serpe » à Port-Leucate, cet été. Je l’ai lu…

Cette année, Michel Py m’a gentiment adressé (comme il le fait régulièrement à chaque rentrée littéraire) le dernier roman de Philippe Jaenada, « La Serpe »  (éditions Julliard), présenté en avant-première à Port Leucate le 20 août dernier, dans le cadre de la manifestation « Auteurs à la Plage » (1). Un choix judicieux : l’auteur figure en effet dans la sélection du prix Renaudot 2017, après l’avoir été dans celle du Goncourt. Un roman-enquête qui, d’emblée, à la vue de son épaisse taille (600 pages), m’a paru difficile d’accès ; jusqu’à ce que le « ton » de ses premières phrases finisse par me faire oublier très vite cette première (et fort paresseuse) impression.

Hier soir, sur TF1, une « nouvelle vie de François Hollande » sans aucun intérêt …

 

   

Hier soir, 20 heures, devant le JT de TF1. À mi-journal, Gilles Bouleau et sa longue et fine silhouette plantée au milieu de son plateau, raide, mais sans trop, juste ce qu’il faut pour un homme bien élevé, tout en retenu ; il tient et entretient sa forme. Cheveux toujours coupés de près, comme ses costumes ; le visage éclairé par un demi-sourire, une ironie à fleur de regard, il annonce le sujet principal de son édition. En exclusivité pour TF1, et visiblement ravi de son « coup » porté à la concurrence, une équipe « spéciale » a donc suivi François Hollande jusqu’en Corée du Sud où il donnait une conférence (rémunérée, sans insister cependant), nous précisait le bon Bouleau : « un reportage exclusif sur sa nouvelle vie ». 

L’ardoise laissée par Sapin à Macron : 10 milliards à rembourser aux entreprises…

     

Monsieur Piketty se répand dans tous les médias pour dire à quel point la réforme de l’assiette de l’ISF est une « faute historique », quand le sieur Sapin exige, lui, que la liste des 100 bénéficiaires de cet impôt lui soit transmise. Les deux, complices, passant sous silence (comme une grande partie de la presse reprenant leur propos), un « manque à gagner » fiscal qui pourrait coûter 10 fois plus cher à l’État. Un trou de 10 milliards consécutif à la censure par le Conseil Constitutionnel de la taxe de 3 % sur les dividendes créée par François Hollande (elle avait déjà été retoquée en avril dernier par la Cour Européenne de Justice : un comble quand on sait que le ministre de l’époque était Pierre Moscovici, actuellement Commissaire Européen). Bref, le fisc devrait rembourser 10 milliards aux entreprises, alors que le gouvernement précédent (le dernier de F. Hollande) n’avait provisionné, pour ce faire et pour l’exercice 2018, que… 300 millions (33 fois moins !). Une « petite plaisanterie » qui risque de plomber les mesures prises pour ramener le déficit public à 2,6% du PIB (0,1 point de déficit représente 2,3 milliards d’euros). Sauf à inventer une nouvelle taxe (ce qui la foutrait mal pour un gouvernement pro-investisseurs) ou obtenir des entreprises  qu’elles renoncent à demander le remboursement des sommes indûment prélevées (compter sur leur sens civique, en quelque sorte !) Évidemment, cette sorte de coup fourré aux effets catastrophiques pour les finances publiques, n’intéresse personne (ou presque). Pas de buzz ! Trop abscons, compliqué ! (Ça me rappelle le constat fait à la direction d’une grande collectivité : les dossiers à plusieurs millions passent en général comme une lettre à la poste ; à l’inverse, une subvention de 10 000 euro pour un organisme de formation fait l’objet d’interminables débats, souvent vifs…) Gageons que ce cadeau indirect du camp du Bien aux entreprises restera confidentiel. Il n’est pas « spectaculaire » et sa rentabilité médiatique est nulle, en effet…

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