Chronique de Narbonne. Rocky Elsom seul « capitaine » du RCNM!

Qui ne se souvient des réunions et exigences  formulées par Didier Mouly auprès de Rocky Elsom le « patron » d’un RCNM alors en difficultés. La presse convoquée pour en faire des « échos » les rapportait dans un contexte psychologique et humain où, comme toujours, des intérêts locaux et personnels n’ayant pas grand chose à voir avec ceux, sportifs, du club,  se croisaient avec ceux, politiques, du maire de Narbonne. Il était notamment question d’imposer à Rocky Elstom l’ouverture du capital de son entreprise à des « narbonnais », afin de leur donner une minorité de blocage. Comme si, dans le monde d’aujourd’hui, un élu pouvait, même dans ce domaine où les collectivités locales mettent des moyens importants aux services de clubs sportifs, intervenir dans la gestion d’une entreprise privée pour y imposer son « schéma d’entreprise ».

Chronique de Narbonne l’été. Le café de la Paix, à Gruissan.

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C’est un café, un vrai : il en a l’air et la patine. Le temps ne semble pas avoir de prise sur ses murs. Il résiste aux paillettes et paillotes à la mode, leurs sonos abrutissantes et leurs tarifs ahurissants. Son intérieur est celui d’un bateau, sobre. Comme ceux qui naviguent loin. Sa terrasse, à angle droit, s’étend sur les trottoirs de la place du maréchal Joffre, qui ouvre sur la rue de la République, en face, et sur la Grande Rue, côté droit, qui mène d’un trait, à l’église du village. C’est dans son prolongement : rue Espert, à une dizaine de mètres environ, que l’on trouve son concurrent : le Joffre. Tout un programme. Un condensé symbolique de la grande histoire… Ce café de la Paix est une de mes querencias. Un de ces lieux sûrs où je me « sens » immédiatement bien. Serein, disponible, attentif et ouvert aux « mille bruits » de la vie. La querencia, pour celui qui l’ignore, est ce lieu dans l’arène où le « toro » est en confiance et sécurité ; celui, invisible, qu’il s’invente comme un refuge et dans les limites duquel le torero ne peut  l’affronter qu’au risque d’un coup de corne fatal. Pierre Veilletet a écrit un très joli livre, profond et sensible, sur les siennes.

Chronique de Narbonne et d’ailleurs. La grande librairie de François Busnel était au Somail, en Narbonnaise…

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Jeudi 28 mai, France 5 diffusait la dernière émission de la saison de La grande librairie. À cette occasion, François Busnel proposait une spéciale « Bibliothèque idéale » pour cet été depuis la librairie « Le trouve tout du livre » au Somail, dans l’Aude, au bord du Canal du Midi, à quelques petits kilomètres de Narbonne. Un site superbe, et une bibliothèque somptueuse. Je m’y rends souvent. On y trouve des livres rares, mais aussi des BD et les nouveautés littéraires du moment. La profondeur du lieu, ses odeurs de vieux bois et de papier, son calme et sa sérénité font de cette librairie hors du commun et du temps, un des derniers refuges où s’isoler à l’abri du vulgaire, de la mode et des marchands de papier… Quant à l’accueil, toujours agréable et courtois, il  ajoute à ce temple des lettres un discret mais puissant sentiment de bien-être.  Celui qui vous enveloppe au moment de pénétrer dans ce monde où les morts et les vivants s’offrent à vous par la grâce de leurs seuls esprits.

Chronique de Narbonne. Les Barques transformées en garage de voitures d’occasion de plein air…

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Au courrier , ce matin, une lettre d’un de mes lecteurs :

« Cher Monsieur. Stupeur! En me promenant sur les Barques hier après midi avec ma petite fille au sortir de son cours de musique, je suis tombé sur une armada d’employés municipaux  occupés à démonter les bancs des Barques (déboulonnage,  transports et chargement dans des camions) … afin de libérer les dites « Barques » pour le prochain salon de l’auto  (voitures d’occasion) … J’en suis resté Baba … Comme brouillage du message politique, on ne fait pas mieux … 

Un petit morceau d’histoire familiale et personnelle : Narbonne 1939-1945.

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C’était il y a quelques semaines de cela, je venais de terminer l’enregistrement radiophonique de mes « Contre-Regards » hebdomadaires sur Radio Grand Sud FM, quand, sur un rayonnage de livres publiés par des auteurs locaux, le titre de l’un d’entre eux : « Narbonne 1939-1945 », écrit par un historien du cru : Gilbert Gaudin, a immédiatement éveillé ma curiosité (on comprendra vite pourquoi).