Ce matin, j’ai lu une heure ou deux, Schopenhauer. Ces « Aphorismes sur la sagesse » précisément ! Comme chez tous les grands sceptiques, l’ironie perce sous ses « considérations » morales. Et avec lui, on est gâté ! « Le monde ne devrait pas exister ». Boum ! Rien ne lui échappe. Il ponce, râpe à fleur de sentiments et de mots. Paradoxalement, ça me donne de l’énergie ; il m’aide à supporter les malaises, inquiétudes et hypocrisies sociales, qui font l’ordinaire de nos vies. Surtout en ce moment. Pour tout dire, je le trouve très réjouissant.
Depuis les premières alertes sur l’extrême dangerosité de cette pandémie, je respecte scrupuleusement les gestes de protection qui ne cessent depuis de m’être rappelés par toutes sortes d’autorités. Je me plie aussi, sans regimber, à l’interdiction qui m’est faite, sauf exceptions, très peu nombreuses d’ailleurs, de sortir de chez moi.
Un ami m’a demandé ce qu’en ce moment je lisais. C’est la question des questions sur les réseaux sociaux ! Je veux dire aujourd’hui et pour des semaines encore. Confinement oblige. Bien qu’on puisse se divertir autrement. Je n’ai pas de préjugés, s’agissant de passer le temps. À chacun sa manière. À cet ami, je lui ai donc répondu : « Rien de la production éditoriale récente ! » Je voudrais que l’on me croit. Et que l’on n’y voit aucune pédanterie. C’est ainsi.
Il y a quelques semaines à peine, deux ou trois mois peut-être, je ne m’en souviens plus, un des anciens chroniqueurs de ONPC*, qui eut ses heures de gloire à la télé, Aymeric Caron, nous expliquait doctement que les moustiques étaient des êtres vivants, comme nous, et qu’il ne fallait pas sauvagement les « tuer ».
Samedi, j’ai passé une partie de la soirée aux Halles. On m’y avait donné rendez-vous pour la « Nuit de la moule ». De la moule et des frites. Un plat typique et emblématique de la gastronomie de notre cité, comme tout le monde le sait. Mais sans bière, cependant ; et avec de la charcuterie de Lacaune…
Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Hier midi, au début des Barques. Là où la ville se raconte qu’elle est un décor. Ils étaient trois. Un couple de cols verts et leur petit. Neuf et maladroit. […]
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]
Lu dans l’Indépendant du jour : « l’Occitanie résiliente entend proposer un nouveau modèle de développement pour assurer la souveraineté économique, énergétique, sanitaire et alimentaire […]
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]