Chronique de Narbonne. Des Barques en scène, à celle du Pavillon: impressions de fêtes…

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Inutile et stupide polémique politicienne sur le nombre de personnes « drainées » (cf l’Indépendant) par les « Barques en scène ». Incontestablement il y avait du monde sur les deux cours: j’en ai vu beaucoup; et du beau monde sur la grande scène: je n’en ai vu aucun. Comme samedi Benabar, que j’aime bien pourtant. Trop loin, trop de bruit… Même sa voix, méconnaissable. Il n’est pas fait pour ce genre de scène. Trop vaste. Ses textes, sa sensibilité exigent plus d’intimité, d’attention pour être pleinement goûtés. Comme pour Barbara, dont je garde un si mauvais souvenir  lors de son passage à Montpellier, au Zénith. La veille, rien vu non plus sur les Barques. Si, des amis au stand des Centurions. Rosé et barquettes de morceaux de seiche, moules …  passés à la plancha, au menu.

Chronique de Narbonne. Théâtre Scène Nationale: questions sur le départ de Dominique Massadau…

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L’Indépendant l’annonce officiellement: Dominique Massadau, n’est plus l’inamovible Directeur du Théâtre Scène Nationale de Narbonne. Une information connue de tous ou presque, dont je n’ai pas voulu faire état jusqu’ici, pour ne pas « gêner les négociations en cours entre l’intéressé, son employeur et ses autorités de tutelle: le Grand Narbonne et la Direction Régionales des Affaires Culturelles ». Ce qui me laisse aujourd’hui une liberté totale pour la, rapidement, commenter.

Chronique de Narbonne. Port la Nautique: « le Pavillon et la courtoisie » de Vincent Pousson

     

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Très bel article de Vincent Pousson , une référence, sur « le Pavillon » de la Nautique, dans son tout aussi remarquable blog. À lire dans son intégralité!

Extraits: Sur le lieu:

Une bonne nouvelle est venu gentiment réveiller ce lieu un rien décati. La concession de l’unique bistrot du port a été confiée à David Moreno, figure de la gastronomie languedocienne, amoureux transi, romantique, de ce bout de Narbonnaise. Et, en avril dernier, pour fêter le printemps, Le Pavillon (c’est le nom de l’établissement) a réouvert ses portes. Succès immédiat. Il faut dire que l’oiseau n’est pas tombé de la dernière pluie, il sait ce que c’est qu’un beau bouclard, et là, il en a fait un très beau. Oh, pas dans le style tapageur, provincial à outrance, « déco », qu’on repère si souvent dans les environs. Du modeste, du sentimental, chargé de souvenirs patinés, chinés, comme de vieilles tables de formica. En fait, quand on entre au Pavillon, on a l’impression que le lieu a été conservé intact, comme lors du dernier passage de Lino Ventura et Michel Constantin. On s’y sent bien.

Chronique de Narbonne. De certains aspects de la « culture » locale (la Nautique suite…)

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À lire certains commentaires faits sur mon dernier billet relatant, pour m’en indigner,les agissements de « certains sociétaires » de Port la Nautique, pas tous, heureusement, le drapeau blanc n’est pas prêt d’être hissé par l’équipe dirigeante de la Société Nautique. L’irrationnel, couvert par le silence de nos élus, est désormais à la barre, et l’horizon d’une « sortie par le haut », voulue par le président de l’association « À Tout De Chant » et les gérants du restaurant « le Pavillon », tout deux ciblés, semble, en effet, bouché. Mais plutôt que de revenir sur « ces évènements », je voudrais, ici, très rapidement, en élargir la portée et monter en quoi, indépendamment des faits eux-mêmes, ils sont, de mon point de vue, tout à fait représentatifs d’une certaine « culture » locale .  De l’aménagement du littoral dans les années 60, et du mépris affiché alors, et encore aujourd’hui plus insidieusement, des touristes; jusqu’à la manière dont furent traités, dans un passé récent, les De Pouzilhac et Berbizier alors aux « manettes » du RCNM – comme aujourd’hui les patrons australiens de ce club –  bien des points communs avec ce qui agite les esprits à Port la Nautique depuis le changement de direction  peuvent être relevés. Notamment le culte de l’entre-soi, le refus et la peur du changement, la crainte de « l’étranger » ( économique, social …). Dans cet « éco-système narbonnais, entretenu par quelques grandes « familles », pas seulement biologiques, qui monopolisent les pouvoirs, règne en effet un mélange paradoxal de complexe d’infériorité et d’arrogance qui bloque malheureusement toutes perspectives de renouvellement et de développement. Et ce dans tous les domaines! Je ne dis évidemment pas que la seule et simple reproduction de l’existant est souhaitée, mais que, dans l’esprit de nombre de nos décideurs et de leurs troupes, elle imprègne encore fortement les esprits. Jusqu’à considérer, dans des cas extrêmes comme celui de Port la Nautique, que le domaine public est la propriété « privée » de quelques nauticards, de leurs familles et leurs amis … Et que toujours elle le restera!

Chronique de Narbonne l’été. De la « Jument Verte » et de Jean Cassanéa de Mondonville…

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C’est une  petite rue du quartier de Cité, étroite et sombre. Ses façades  suintent la fatigue et le désespoir. Le jour rien n’y attire personne. Absolument rien! C’est au seuil de la nuit seulement qu’elle s’anime. L’été, les tables sortent. Alors elle s’emplit de paroles, de rires et de joie; et on oublie ses murs gris et sans âme. Ce miracle là, on le doit, à la Jument verte où Graziella et ses enfants, son fils en cuisine, sa fille au service, tous les soirs, officient. L’âme de Marc, malheureusement trop tôt partie y est cependant toujours présente. Marc avait en effet ce don de rassembler.