L’ostéopathie au secours des élus pour lutter contre le stress de leurs agents !!!

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Le conseil communautaire du Grand Narbonne va voter, vendredi, une délibération visant à rembourser une séance d’ostéopathie par an à l’attention du personnel, afin de prévenir les pathologies liées au stress au travail.  On se frotte les yeux ! Il y a peu, les magistrats de la Cour des Comptes de Montpellier relevaient pourtant que ses agents effectuaient un temps de travail hebdomadaire largement inférieur à sa durée légale. La menace de plans sociaux à répétition, des cadences infernales ou un environnement hostile ne me semblent pas non plus caractériser leur contexte professionnel. C’est à ce genre de « petites » décisions administratives mais à forte teneur « symbolique » que l’on peut mesurer la distance qui sépare nos élus de la réalité . Je ne peux m’empêcher de penser en effet  à tous ceux qui aujourd’hui travaillent dans le froid, sous la pluie, poussent des brouettes, soulèvent des briques ou bitument nos routes… notamment . À tous ceux là qui se lèvent tôt pour des salaires de misère, vivent dans la précarité d’emplois toujours soumis à la dureté des marchés et de la concurrence, et payent des impôts toujours orientés à la hausse. À tous ceux là comment peut-on oser dire sans trembler que le produit de leur travail servira à financer des séances d’ostéopathie de fonctionnaires territoriaux confortablement installés dans l’ancien hôtel particulier de la Banque de France … Qui demain sans doute seront proposées aux employés communaux de Narbonne et de toutes les villes et villages de l’agglomération. Comment ne pas se rendre compte que,  en ce temps anxiogène,  cette ridicule mesure anti-stress ne peut être reçue par des électeurs-contribuables que comme une violente provocation… La responsabilité des élus n’est elle pas d’abord de soulager les courbatures  et autres maux psychologiques qu’endurent leurs concitoyens ! Il y a des jours où l’on se dit que certains devraient effectuer un « petit stage » en usine ou sur un chantier pour renouer avec la vie telle qu’elle est… plutôt que de penser demain, j’en connais pour qui c’est déjà fait, à un jacuzzi ou un sauna dans les sous sol de leur hôtel de ville, ou à l’étage présidentiel d’un hôtel d’agglo ou de région…

Festival Charles Trenet de Narbonne ! De biens embarrassantes questions…

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Dimanche 15 décembre 2014.

 

Dans son édition du 11 décembre, le Midi Libre a consacré sa troisième page à la bataille que se livrent l’ayant droit de l’oeuvre et du patrimoine du « Fou Chantant », la société Nest et son héritier Georges El Assidi. De l’excellent travail signé Marie Pintado ! L’enjeu de cette affaire ? L’interdiction par la mairie de Narbonne d’utiliser la marque et l’image de Charles Trenet sans l’autorisation et l’encadrement de la société Nest en question. Mais le plus intéressant, dans ce long article, est dans une toute petite phrase figurant dans un petit encart au titre d’une banale innocence :  » Autorisation. Lettre de Trénet …  » , passée à l’évidence totalement inaperçue par nos commentateurs locaux. Une petite phrase qui nous révèle le nom du véritable propriétaire de la marque « Festival Trenet Y a d’la joie » . Que je  pensais être dans les  » actifs  » du patrimoine municipal : ce festival étant organisé, financé et promu par la ville de Narbonne . Eh bien non ! Cette marque, qui, comme toute marque déposée à l’INPI est une « marchandise », un produit commercial dont la valeur peut se négocier sur un marché, cette marque est la propriété privée de … l’adjointe au maire en charge de l’organisation de ce même festival ! L’information, après vérification auprès de l’INPI, vendredi 13 Décembre, ne souffre d’aucune contestation, et le maire lui même la confirme au Midi Libre. Une situation ubuesque où action publique, financements publics et intérêts privés se mélangent dans un cocktail, disons inédit  … Comme on est jamais assez prudent dans ce genre d’affaire,  je laisse le soin aux spécialistes du droit  d’en préciser  la qualification juridique, même si j’ai ma petite idée sur le sujet … L’étonnant est que personne ou presque n’ait relevé cette information… À l’exception cependant d’anticor 11 , mais qui me semble passer à côté du véritable problème posé en la circonstance, à savoir l’imbrication des intérêts privés d’une élue dans la gestion publique d’un évènement dont elle assure elle même la coordination et l’organisation… Sans vouloir dresser un quelconque procès d’intention,  il me semble tout de même légitime d’exiger d’autres explications que celles fournies dans l’article du Midi Libre – explications qu’on pourrait résumer par un désinvolte et expéditif  : « Passez donc, y’a rien à voir ! ». Ne serait ce aussi que pour s’interroger sur les conséquences d’un telle situation dans un proche avenir. Par exemple, qu’adviendrait-il de ce festival, et de sa marque, si , par hypothèse, l’équipe en place était battue aux prochaines municipales et que la nouvelle municipalité souhaitait les maintenir ( le festival et sa marque ) ? Imagine-t-on la propriétaire de cette marque « Festival Trenet Y a d’la joie », ex-adjointe, en interdire l’utilisation par les nouveaux « entrants », ce qui juridiquement lui serait possible, alors même que ce festival et , de fait, sa marque ont été financés par la Ville et les contribuables narbonnais ? Une marque qui, de plus, depuis trois ou quatre ans, a objectivement pris de la « valeur » du fait d’un important et quasi exclusif financement public … Notons que le raisonnement vaut aussi si monsieur Bascou était réélu sans son actuelle adjointe … On n’ira pas plus loin pour l’heure, mais voilà des faits et des questions qui devraient être relevés et un peu plus discutés par nos commentateurs locaux ! … Non ?

Assimilation, Intégration, inclusion…Vers un multiculturalisme français ?

 

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« Le Monde » ne trouve aucune ligne de force dans les rapports sur « une nouvelle politique d’intégration » commandés et mis en ligne par Matignon , et qui , depuis, font polémique. Une manière pas très honnête pour un journal prétendument sérieux de présenter les choses ! Car, en réalité, la ligne générale de ces textes est au contraires très claire et cohérente. Mais bon ! ce journal nous a habitué à ces désormais rituelles tentatives de déminage sur des dossiers où le pouvoir est en difficultés sur des sujets et des thèmes chers à sa rédaction. On y trouve en effet , dans ces rapports,  « la politique éditoriale » de ce journal et le coeur du projet d’une fraction de la gauche, disons sociétale. Pour les tenants de cette orientation, la France institutionnelle, politique, culturelle et sociale doit s’adapter à une société désormais plurielle dont les composantes sont victimes de discriminations. Et non l’inverse ! – Ce n’est pas au tabouret de se rapprocher du piano, mais au piano de se rapprocher du tabouret! – Assimilation et intégration seraient  des notions discriminantes qu’il nous faudrait bannir de notre vocabulaire pour leur préférer celle parfaitement neutre d’inclusion. Et tout le reste à l’avenant ! La laïcité doit être adaptée dans un sens beaucoup plus libéral, l’histoire revisitée en mettant l’accent sur le passé colonial et esclavagiste de la France, son calendrier ouvert à de nouvelles fêtes religieuses etc… Bref, une politique d’inclusion parfaitement multiculturaliste à rebours de toute une tradition spécifiquement française. Evidemment, les concepts de Nation, de République… sont également envoyés dans les « paniers de l’histoire »… Archaïques et ringards ! Si cela ne constitue pas une ligne cohérente on se demande ce qu’il faudrait à ce journal pour qu’elle le soit.  Précisons aussi que cette ligne est parfaitement en  phase  avec les recommandations d’élites économiques et sociales qui anticipent sur le continent européen une régression démographique préjudiciable à sa place et à ses intérêts dans une économie mondialisée. Dans cette affaire, « bobos » socialisants et libéraux conséquents  sont sur la même longueur d’onde. Une alliance « objective », comme on disait dans le temps ! Le dire et en comprendre les raisons n’est pas une injure et l’exposer clairement non plus … On comprend dans ces conditions la gêne d’un gouvernement et de ses relais médiatiques pris au piège de leurs propres contradictions…

Le député au béret basque chez les « intellos » de France Culture !

 

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Jean Lassalle, député au béret basque bien connu, était sur France Culture ce matin;reçu par  des représentants de cette élite médiatique, dénoncée peu avant par B. Couturier, si loin de ses préoccupations et de son mode de vie. Ils avaient cependant fait l’effort de le recevoir à la terrasse d’un café. Ça se sentait ! Il faisait froid, et ça faisait peuple . Bref ! Lasalle termine sa longue marche et compte remettre à qui de droit, donc au président de la République et au Premier ministre, un rapport qui serait à sa modeste échelle l’équivalent de ce que furent les cahiers de doléances adressés au roi de France. Eh bien! à l’écouter ce matin, je dois avouer n’avoir entendu que des banalités dans le style de Jean Pierre Pernaud dans son journal de 13 heures. Le bistrot du village et le bureau de la Poste qui ferment, le canton qui disparaît, la maternité du coin déplacée etc, etc … Le procès de l’Europe et de ses normes, celui de la décentralisation et de ses féodalités;  le désir d’un retour de l’Etat jacobin et intègre aussi … Le tableau d’une France âgée et rurale qui, d’une certaine façon , n’est plus dans le monde, loin, très loin de centres urbanisés et jeunes  qui , à l’inverse,  y baignent, ouverts aux vents des nouvelles technologies et de la mondialisation. Comment dire enfin cette gêne à l’écouter face à des intellectuels dont je ne pouvais me défaire de l’idée qu’ils «  sonnaient » faux. Je ne suis pas allé jusqu’au bout… Pourquoi  donc ce sentiment de honte m’a-t-il envahi tout à coup ? Sans doute parce que je ne pouvais croire une seule seconde à la sincérité des hôtes de Monsieur Lassalle ! À tort assurément…

L’indécence d’élus parisiens !

 

 

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Tous les jours passent et s’allonge chaque jour l’interminable liste des élus parisiens résidant en  logement social.  Les intéressés, et ceux qui les logent, n’ont de cesse aussi tous les jours d’invoquer le droit qui ne le leur interdit pas.  L’aveu que la décence, qui trace les limites du légal et du légitime – ou de la morale – n’est bonne que pour la société des autres. Qui disait que l’on pouvait parfaitement respecter le droit et être néanmoins un parfait salaud ? Sans aller jusqu’à ce vil et deshonorant qualificatif, comment ne pas se révolter tout de même devant si peu de dignité chez certains de ceux qui nous gouvernent…