Amusante la réaction enthousiaste des responsables et militants socialistes locaux à l’annonce de la création d’une prison dans la Narbonnaise. Une initiative qui , en d’autre temps pas très lointains, aurait été en effet condamnée au motif de sa nature « exclusivement répressive, d’enfermement… » etc… etc… ; et de son orientation si manifestement contraire à des principes politiques et philosophiques qu’incarnaient encore récemment madame Taubira : prévention, « emprisonnement » hors les murs etc… etc…
Voilà qui risque de rebattre les cartes du schéma départemental de coopération intercommunale du département approuvé par le préfet de l’Aude au mois de mars dernier. La fusion des communautés de communes « Corbières » (Aude) et « Salanque Méditerranée » (P-O) en faisait partie, mais, coup de théâtre, les élus de la Salanque , soutenus par la présidente du Conseil Départemental, désormais semblent n’en plus vouloir.
Trois députés de l’Hérault : Christian Assaf, Fanny Dombre-Coste et Frédéric Roig sont parmi les signataires d’un l’amendement quiinterdit aux personnes condamnées pour corruption, trafic d’influence ou des infractions fiscales de se présenter à une élection.
Jacques Molénat présentera et dédicacera ce vendredi soir (30 septembre), à 18 heures 30, dans les locaux de « J’aime Narbonne », 18 avenue Pierre Sémard son livre : « Notables, trublions et filous ». Une galerie de 54 portraits, dans laquelle l’auteur nous révèle les motivations les plus profondes de ces hommes et de ces femmes de pouvoir – quatre femmes seulement ! –, qui ont fait la région.
Rectifions et précisons: qui ont géré et gèrent encore, pour le meilleur ou pour le pire, des collectivités territoriales qui font le paysage institutionnel de la Région. Les chefs d’entreprises, à l’exception de quelques rares figures proches de ces milieux, ne figurent en effet pas dans cette piquante galerie de notables, de trublions et de filous. Un distinguo en réalité jamais fait par l’auteur, la friponnerie et la provocation étant des qualités propres à tout bon notable installé… soucieux de le rester.
Itou de la bipolarisation Droite Gauche, que Jacques Molénat fait voler en éclat en dévoilant tout ce que l’idéologie masque de susceptibilités, haines recuites, confrontations d’ambitions, et querelles de clans dans le quotidien de ces hommes et de ces femmes. On se déteste plus entre camarades qu’entre concurrents politiques. Comme le remarque justement Jean François Kahn dans sa préface: « Georges Frêche détestait moins son concurrent de droite, Willy Diméglio, qu’il n’exécrait le président socialiste du conseil général de l’Hérault, Gérard Saumade ou que ne l’insupportait celle, également socialiste, qu’il avait mise en place à la mairie de Montpellier et qui eut le front de le défier : Hélène Mandroux. Georges Frêche lui-même était, sans doute, moins haï à droite que ne le fut le député UMP villepiniste (aujourd’hui sénateur) Jean-Pierre Grand.«
Gisèle Jourda est sénatrice Ps de l »Aude. Soucieuse de lutter contre l’abstention elle veut rendre obligatoire le droit de vote. Pour ce faire, elle propose d’ajouter trois amendements au projet de loi « Égalité & Citoyenneté ». Amendements qui, s’ils étaient votés et appliqués à partir de janvier 2018, auraient pour conséquences, pour le citoyen qui ne se présenterait pas à plusieurs reprises aux divers votes, un rappel à la loi d’abord, puis son envoi dans un « stage de citoyenneté », le paiement d’une amende, ensuite et, pour finir, sa radiation des listes électorales pour dix ans.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]
Me 6.11.2024 Le rêve de Jean Luc. Devant son miroir, tout en se rasant, Jean Luc dicte à son microphone, après avoir pris connaissance de la victoire de Trump, les premiers mots de son commentaire […]