Chronique de Narbonne. Élections départementales: un contexte, dans l’Aude, indécis…

À quelques jours des élections départementales, un surplomb général du contexte départemental m’a semblé utile:

1) Le rapport des forces électoral: Capture d’écran 2015-03-10 à 19.39.56 2) Le poids du FN aux dernières cantonales: Capture d’écran 2015-03-10 à 19.44.31

3) État des alliances électorales:

À gauche: le Front de gauche et les Verts partent séparément À droite: union, de l’UMP aux centristes À l’extrême droite: des candidats dans tous les cantons

4) Un contexte indécis:

Des résultats passés et des projections nationales connus, dans ce département, comme dans beaucoup d’autres, la majorité départementale se dessinera en fonction du taux d’abstention et des résultats du FN, dès le premier tour. Le nouveau mode de scrutin rend quasiment impossible des triangulaires au second…

Avec 30 % des intentions de vote mesurées, le FN devancerait l’alliance des forces UMP et UDI (28 %), reléguant les candidats du PS à la troisième place avec 20 %. Aucune des autres propositions ne passe la barre des 10 %: EELV recueillerait 7 %, le Front de gauche 6 %, l’extrême gauche 2 %. Il s’agit toutefois d’un sondage d’intentions de vote national, qui ne tient pas compte des particularismes locaux.

Selon un autre sondage, la droite (UMP, UDI, Divers Droite) est en tête des intentions de vote (32%) pour le premier tour des départementales le 22 mars, devant le FN (29%) et le PS-Divers Gauche (26%), selon un sondage Harris Interactive pour M6 publié dimanche. Derrière ce tiercé arrivent ensuite le Front de gauche (7%) , Europe Ecologie-Les Verts (3%), le MoDem (0,5%) et l’extrême gauche (0,5%).

Par ailleurs, plus d’un Français sur deux (54%) considère l’élection d’un conseiller départemental issu du Front national dans son canton comme une mauvaise chose. 20% estiment que ce serait « plutôt une bonne chose », 25% « ni une bonne ni une mauvaise chose », et 1% ne se prononce pas.

Les trois principales motivations du vote sont l’étiquette politique des candidats (qui jouent « beaucoup » pour 52% des personnes interrogées), les enjeux locaux (49%) et leur projet (46%). Entrent ensuite en ligne de compte les enjeux nationaux (38%), la situation personnelle des électeurs au quotidien (31%) et le bilan du conseil général sortant (26%).

5) Mais finalement un département qui devrait rester à gauche…

Mes Contre-Regards sur Radio Grand Sud FM du 14 mars: première partie

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Partie 1 : Départementales: les grandes marques des partis se font discrètes, sauf le FN. Un véhicule de campagne, en revanche, se fait remarquer! Madame la nouvelle commissaire de Narbonne emploie un langage direct.

Mes Contre-Regards sur Radio Grand Sud FM du 14 Mars: deuxième partie

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Partie 2 : Pont de Carcassonne: une missive en provenance de la capitale bientôt annonciatrice d’une bonne nouvelle? Le vent de chez nous, atout économique.

Le Racing: feuilleton ou martyrologue?

 

Mes Contre-Regards du 14 mars sur Radio Grand Sud FM: partie 3, avec Alain Pérea, maire de Villedaigne, vice-président du Grand Narbonne.

   

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Invité: Alain Pérea, maire de Villedaigne, directeur du PNR, parc naturel de la Narbonnaise, vice-président du Grand Narbonne.

Chronique de Narbonne. De la « Glisse » naîtrait une « Californie » languedocienne?!

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Faire du vent une source de valeur, de profits et d’emplois, tel était le thème des assises de la glisse et du vent, mercredi, organisées par « Triangle d’Oc Développement », l’association qui réunit les chambres de commerce et d’industrie de Béziers et Narbonne, en  partenariat avec l’Agglo du Grand Narbonne. Le projet! « faire naître une “Californie” languedocienne, une “wind valley” qui déborderait largement sur tout le littoral de la région ». Avec ce leitmotiv , aussi faux que stupide et moralement douteux : « il faut tourner la page du tourisme glacière-parasol ». Faux, parce que toute l’offre touristique du littoral est durablement tournée vers un tourisme estival de « masse »; stupide, parce que l’on ne voit pas comment un tourisme dit de glisse  pourrait le remplacer; et enfin moralement douteux, parce que derrière l’image de la glacière-parasol se cache un insupportable mépris de « classe ». Quant à la « Californie » qui pourrait naître de ces activités, rappelons que le Triangle d’Oc, avec ses 500 000 habitants, est plutôt à l’échelle de la seule zone urbaine californienne de Santa Rosa qui, avec 495 000 habitants en 2013, est au douzième rang très loin derrière les 13 130 000 de Los Angeles-Long Beach-Anaheim. Un peu plus de modestie conviendrait mieux qu’une ambition outrageusement disproportionnée. Et plutôt que de mettre en concurrence et en opposition, les différents types de tourisme: balnéaire, « rural », environnemental, patrimonial, de glisse…, mieux vaudrait s’appliquer à les combiner dans une politique d’ensemble cohérente. Pour ce faire, que l’on commence donc par transférer au Grand Narbonne, ainsi que dans les autres Agglos du Triangle d’Oc, si ce n’est déjà fait, l’ensemble de la compétence tourisme. Ce secteur souffre aussi d’un éparpillement des moyens et des outils institutionnels censés le promouvoir…