Lundi matin, le maire, Didier Mouly, le président de l’Agglo, Jacques Bascou, le conseiller général Patrick François, le président de la CCI, Patrick Ballester et celui du tribunal de commerce, Jean-Paul Fourneau étaient tous « sur le pont » face à des commerçants, artisans et libéraux en colère. Installés aux abords du pont de Carcassonne, le préfet vient de leur couper les ponts en fermant le leur à la libre circulation . Trois ans de travaux seraient nécessaires pour en jeter un nouveau sur les voies de chemins de fer qu’il enjambe! Afin de gagner six mois de délai, les commerçants concernés ont suggéré, dans un élan de grande portée intellectuelle, comme on jette un pont sur du sable, de faire sauter celui qui les prend en otages sur les voies SNCF, tout en invoquant le ciel – qui d’autre pourrait les entendre – afin qu’il s’écroule « naturellement » sur elles le plus vite possible.
Monsieur Ortiz est Vice-Président du Grand Narbonne. Dans le privé, il officie dans une agence bancaire. N’étant pas de sa « clientèle », je ne peux rien dire de son comportement à son égard. Mais du « Ta gueule » adressé à Gérard Schivardi, lors de la dernière session du conseil communautaire, j’en aurai aussitôt retiré mon compte et le reste. Ce ne sont pas des manières! Faut dire, à son crédit, si je puis dire, que son Président Jacques Bascou lui avait tendu le godet : « Ce n’est pas un forum ou le comptoir d’un bistrot, ici, bordel! ». Un langage finalement accordé – pour le justifier peut-être? – à l’objet de ce vulgaire échange, à savoir le recrutement d’un(e) directeur (trice) de la communication; et à cette occasion donner au corps de leur institution une très vilaine… image!
Dans cette première partie de l’émission de Radio Barques du 20 décembre, il est question du RCNM et des rencontres des maires de Narbonne et de Béziers…
Dans cette deuxième partie de l’émission de Radio Barques du 20 décembre, il est question du Pont de Carcassonne et du « conflit » opposant Didier Mouly, le maire de Narbonne, et Monsieur Julès, son conseiller municipal membre de sa majorité…
Je n’ai rien contre l’art statuaire en général, mais je dois néanmoins confesser une profonde et définitiveallergie à ces bronzes en pieds de personnages publics coulés et érigés aujourd’hui dans nos cités au lendemain de leur mort. Je croyais cette forme de glorification et d’édification des «peuples» définitivement abandonnée, et la voilà qui paradoxalement ressurgit dans nos petites villes de province. En l’occurence la mienne. Les amis et les proches de Georges Frêche furent les premiers à inaugurer cette forme régionale d’idolâtrie politique qui, comme dans tous les cultes, élève le défunt au rang d’oeuvre d’art traversant les siècles.
À Montpellier, on distribue même, chaque année anniversaire, un prix à l’effigie de celui qui ne fut pourtant que le maire de Montpellier et le Président d’un Conseil Régional. Toute une tradition politique fondée sur la seule autorité d’un homme, dont les prosélytes invoquent régulièrement la puissance quasi divinatoire de son esprit et de son action.