Lors du dernier conseil du Grand Narbonne, MonsieurMalquier a quitté théâtralement la salle en invoquant l’illégitimité de Jacques Bascou tout affirmant vouloir être « à l’origine des projets ( sur la ville de Narbonne), les piloter… » et partager « … l’exécutif, afin que chacun participe en fonction de son expertise. »
« La situation financière des collectivités territoriales et de leurs groupements s’est dégradée en 2013. Leurs recettes ont progressé moins vite que leurs dépenses […] les investissements se sont accrus entraînant une augmentation de leur endettement », écrivent les rapporteurs chargés d’établir l’état des finances locales pour les ministères des Finance et de l’Intérieur.
Dans ma petite ville, qui s’enorgueillit d’être grande, cette semaine aura été marquée par l’ouverture de la Biennale de l’Aquarelle 2014, une ouverturemalheureusement grippée par une dérisoire querelle entre protagonistes locaux du pinceau et de la peinture à l’eau.
Hier avait lieu le colloque «l’Occitanie à l’heure de la réforme territoriale», organisé par Païs Nostre, à Narbonne, en présence de nombreux élus du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées. Décevant, de l’avis même d’un des conférenciers du matin. Et, finalement, recouvrant leurs interventions fort intéressantes, un recyclage de vieilles thèses occitanistes enrobées d’une langue de bois politicienne, l’après midi. À l’exemple de cette sortie de Gérard Onesta, vice-président du conseil régional Midi-Pyrénées : «Il ne faut pas chercher midi à 14 heures De même qu’il est tout à fait logique que cette région s’appelle Languedoc, il est aussi légitime que cette nouvelle région compte deux assemblées, une à Toulouse et une autre à Montpellier, exactement comme à l’époque où Toulouse abritait le parlement du Languedoc et Montpellier l’intendant du Languedoc». Deux assemblées pour une seule région! La démagogie s’exprime aussi en occitan … Retenons seulement de Païs Nostre son accord pour une seule Région, et, accessoirement, rappelons leur, quand même, que notre région c’est aussi le Roussillon, le grand oublié du jour, et qu’on y parle le catalan …
Quatre questions directement inspirées de celles posées parJudith Capelier, membre du comité fédéral du PS de l’Hérault, à ses propres amis politiques:
Pourquoi les élus socialistes et apparentés du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, farouches frêchistes et eux-mêmes un temps exclus du PS, se liguent-ils contre le sénateur Navarro, Vice-Président et Président de groupe choisi par Frêche et confirmé par Bourquin?