La guerre du rail aura-t-elle lieu ? C’est la terrible, l’angoissante question que se pose tout le département.Ce matin, en ce jour bien choisi où l’on fête la musique, nos grands élus sonnent le tocsin. La Ligne à Grande Vitesse ( L.G.V ) serait renvoyée aux calendes grecques ! C’est le rapport Duron – à ne pas confondre avec son presque homonyme – qui le préconise. Audacieux à n’y pas croire, ils ont décidé de poser un lapin à madame Batho; elle voulait les embarquer dans un débat vaseux sur la transition énergétique. Les nerfs à vif, mais les poches vides, comme celles de l’Etat, on retient son souffle à l’idée qu’ils osent entrer en dissidence. On tremble même dans l’attente d’un si grave déraillement politique. On a beau préconiser des sacrifices à Paris, il n’est pas question d’en subir à Narbonne et Montpellier. Non , mais ! Didier Mouly, n’est pas en reste dans ce » roulage des mécaniques » général . Viril et offensif, seul avec son micro parti local apolitique de droite ( !!! ), il déclare solennellement que nos élus sont incompétents et qu’avec lui on ouvrira… Quoi donc ? Des perspectives ! Bigre, quel culot ! Allez, soyons cléments envers les acteurs de cette pathétique bataille du rail et donnons leur rendez vous ce soir devant le café de la gare. On y chantera » si toi aussi, tu m’abandonnes « , la chanson bien connue du film » le train sifflera trois fois » .
Bientôt vont apparaître dans nos journaux les premières déclarations des candidats aux municipales de 2014. Joseph Francis, s’est lancé sur Montpellier en se payant une pleine page de pub dans Midi Libre. Dans sa lettre ouverte, il dévoile ses premières intentions. Je suggère à tous les opposants aux maires en place de la région de les reprendre; ce serait en effet désespérer des électeurs qu’ils ne les entendent pas. Qu’on en juge !
Montpellier a besoin de quelqu’un de neuf et de désintéressé, écrit Joseph Francis, qui dit s’appuyer sur des milliers de témoignages et les travaux d’une équipe d’hommes et de femmes de tous horizons; et de présenter ainsi son projet : » Diminution des impôts locaux de l’ordre de 50 millions d’euros ; baisse de 30 % du prix de l’eau ; allégement d’un tiers de la facture payée par chaque foyer pour l’enlèvement des ordures ménagères ; création de dizaines de milliers d’emplois… » Les points de suspensions signalent que la liste n’est évidemment pas close. Pour ma part, et pour Narbonne, à ce modèle standard, je rajouterai la gratuité pour tous les stationnements automobiles ( ou pas: chevaux, ânes…) en centre ville; le remboursement des frais de carburants ( paille, avoine…) pour tout achat qui y serait effectué; la suppression des rues piétonnes, des sens interdits et de toute entrave à la libre circulation de tous les moyens de déplacements présents et à venir; l’extinction définitive du vent du Nord, et accessoirement du Marin, afin d’élargir la saison touristique et calmer les nerfs de nos paisibles concitoyens… A défaut, et à Narbonne Plage, je proposerai en outre, par voie référendaire, le remplacement du sable fin par de lourds galets d’Etretat…
Je précise à la concurrence que ce programme a été breveté auprès de l’Institut National des Démagogues Démasqués. Quiconque s’en approprierait tout ou partie pourrait donc faire l’objet de poursuites devant les tribunaux de la bêtise en bandes organisées. Bon dimanche !
Connaître une ville, c’est aussi observer ses murs. Leur texture, leur couleurs, leurs cicatrices, tout ce qui les pare, les strie ou les gâte exprime un peu de leur histoire. Comme une peau !
Dans plusieurs de mes billets concernant la scène politique narbonnaise, j’ai insisté sur un fait d’évidence à savoir que le « marché politique » obéissait à des lois que personne ne pouvait méconnaître au risque de sérieuses déconvenues. Et que sur Narbonne, dans le contexte de plus très particulier d’un pays en crise profonde, tant sur le plan économique que moral, la bataille pour la conquête de l’hôtel de ville s’organiserait principalement sur le rejet ou pas de la politique menée par le gouvernement et sa majorité, et soutenue par le maire sortant. Ce qui ne veut pas dire, bien entendu, que la personnalité et la qualité du bilan de ce dernier, comme celles de ses concurrents ne compteront pas, mais qu’elles en seront seulement les conditions préalables. Dans un tel contexte, où, circonstance locale supplémentaire, les partis traditionnels phagocytés jusqu’ici, surtout l’U.M.P, ne pouvaient pas ne pas prendre le risque d’investir la scène politique narbonnaise, une offre « apolitique » ou « gestionnaire, ne pourra pas, pour ce qu’il en reste après la sortie de Patrice Millet, rivaliser. Reste à présent pour Messieurs Frédéric Pinet (UMP) et Didier Mouly (Nouveau Narbonne) à ressouder autour d’eux, dans un premier temps, les troupes qu’avait su agréger autour de sa personnalité Patrice Millet, lui même ayant annoncé, on peut le comprendre, qu’il ne soutiendrai personne…Monsieur Pinet a tiré le premier et vient de « recruter » une personnalité de premier plan jusqu’ici liée de très près à Nouveau Narbonne, madame Delagrange. Didier Mouly s’en offusque, et je crains pour son humeur qu’elle ne vive encore cette sorte d’aigreur. Je le redis ici, le processus de décomposition de ce qui fut un « apolitisme » de centre droit s’est brusquement accéléré avec la défaite de Michel Moynier, et l’abandon du combat par celui qui fut son DGS en est un symptôme supplémentaire, symptôme que le transfert de madame Delagrange vient, s’il en était besoin, de confirmer. D’autres, j’en fait le parie suivront…Objectivement donc, l’avantage est à F. Pinet et à l’ U.M.P, d’autant que la cible visée est au mieux mars 2014, mais à coup sûr 2020. Pour espérer gagner, il lui faut donc d’abord « dégager le terrain »… et récupérer, si je puis dire, toutes les troupes qui auparavant se « masquaient » derrière un apolitisme politique en son temps fort utile, mais payé au prix fort d’une inexistence partisane (dont profitait aussi le Parti Socialiste…aux élections législatives! ) J’aurai certainement l’occasion de revenir sur ces « petites guerres locales » : le feuilleton est en effet loin d’être terminé. Quant à sa fin !…
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