Patrick Chappert-Gaujal transmue l’Aspirateur en « objet » d’art…

Samedi, 17h 30, sur le « parvis » de terre battue de l’Aspirateur une foule exceptionnellement nombreuse d’artistes, de collectionneurs, d’hommes et de femmes politiques (de tous bords et statuts) d’amis, d’amateurs d’art en général et de celui de Patrick Chappert-Gaujal en particulier, venue des quatre coins de la région (et de bien plus loin encore), attendait avec impatience la fin du discours de Didier Mouly (heureusement bref !) pour se précipiter dans le ventre de cet équipement d’acier et de béton aux formes étrangement magnifiées par cet évènement, afin d’y découvrir (ou de retrouver) quelques unes de ses emblématiques pièces.

Jacques Bascou ne déménagera pas le Grand Narbonne pour l’installer dans une zone d’activités !

 

Siège du Grand Narbonne. Illustration : Passelac & Roques Architectes

 

Finalement, le Grand Narbonne ne quittera pas ses locaux du centre ville.  Heureuse nouvelle ! Pour quelles raisons ? Jacques Bascou n’en disant rien, je doute cependant qu’il se soit rendu aux arguments que j’avançais dans un billet du 11 décembre 2017 pour critiquer sa décision d’alors d’en transférer le siège sur le site de l’ex-CCi de Narbonne. Si j’en crois en effet l’article publié dans la presse locale, c’est le président de la Chambre de Commerce de l’Aude, Bernard Ballester, qui serait à l’origine de ce brusque revirement de stratégie immobilière. Mais peu importe, après tout, la sagesse, comme la Providence, façon de parler, prend parfois des chemins détournés pour se manifester par une inspiration qui place certains de nos élus dans des situations contraires à leurs premières intentions.

La Région Occitanie ne peut pas se défausser ainsi du « Clos de la Lombarde »…

Ne tournons pas autour du pot, serait-il antique ! Couvrir le « Clos de la Lombarde » pour mettre à l’abri, conserver et présenter au public le seul patrimoine antique visible de Narbonne, relève d’abord de la responsabilité de la Région et de sa présidente madame Delga. Et ce pour une raison simple : la décision prise par George Frêche, alors président de l’ex-Languedoc-Roussillon, de créer un musée régional de la Narbonne antique dans cette ville.

Petites réflexions sur la petite « manif » du 22 mai dans ma petite ville avant la « grande marée » populaire du 26, de J.L Mélenchon…

Lisant un texte publié par Gil Jouanard (celui de Claire Fourier s’en rapprochant) sur sa page Facebook le 23 mai, je pensais à la foule de manifestants  – d’ailleurs exagérément gonflée (statistiquement parlant !) par le journaliste qui en rapportait le défilé d’avant hier entre la Médiathèque et la Sous-Préfecture de Narbonne) – dont la trajectoire correspondait en partie à celle de ma randonnée urbaine habituelle, une baguette de pain sous le bras (façon de parler) et l’esprit en roue libre (si je puis dire, car me déplaçant toujours à pied.)

Ce 18 mai, à Narbonne, la mémoire de Charles Trenet fut hélas profanée…

Je ne connais pas ce monsieur El Assidi (dont la notoriété ne tient qu’à son statut de légataire universel de Charles Trenet), mais son rabachage perpétuel et plaintif devant la tombe du « fou chantant » – et de représentants de la presse –, à l’occasion de son jour anniversaire – le 18 mai – me fait grandement douter de la noblesse de ses sentiments « filiaux » envers ce grand poète de la chanson française.

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