Je ne le connais pas. Il doit avoir mon âge. Disons qu’il est dans un temps où les nuits sont courtes. Quand je le croise dans la rue, il siffle. Des airs joyeux. De sa composition ou arrangés à sa manière. Cet homme va toujours ainsi. Tout entier dans sa petite musique. Ce jour là, il s’est arrêté devant la vitrine où nous commentions l’éclat d’une perle. « Faites vous plaisir, la vie est si courte. » Puis très vite a repris son chemin et ses trilles. Anonyme messager du temps qui passe. Comme un souffle.
Discussion, hier, sur un trottoir, avec un candidat aux prochaines élections municipales et communautaires. Son objet : « la ressource en eau qui va diminuer et devenir rare — et chère — ». Une discussion lancée dans la continuité d’une banale remarque sur un été éprouvant — caniculaire — et du « ressenti » exprimé de vive voix par des amis viticulteurs et chefs d’entreprise : « si ça continue, dans moins de 10 ans, on va se battre pour avoir l’accès à cette ressource vitale, pour tous ».
Par une ordonnance du 27 août 2019, le juge des référés du tribunal administratif de Rennes a suspendu l’exécution de l’arrêté du maire de Langoët, arrêté municipal réglementant les modalités d’utilisation des produits phytopharmaceutiques sur le territoire de la commune, en raison du doute sérieux sur la compétence du maire pour exercer ce pouvoir de police spéciale.
Après m’être intéressé au côté gauche sur l’échiquier politique local, et pour répondre aux questions d’un ami, comment se présentent les forces en concurrence du côté droit ; et faut-il s’attendre, et redouter, une percée du RN dans la foulée de son récent, et bon, score sur Narbonne, lors des européennes ? Je ne le crois pas !