Les feux de ma Saint Jean d’été…

 

De la terrasse où j’écris ces lignes ne me parviennent que les murmures de quelques rares personnes paressant au bord d’une piscine, les trilles d’oiseaux dont je me désole de ne pas connaître le nom, le bruissement de feuilles d’arbres de diverses espèces qui me sont tout aussi inconnues. Loin des échos de la ville et du monde, à l’abri de la folie et du vacarme qui s’en empareront dès la fin du jour où l’on ne célébrait jadis que la seule victoire de la Lumière; seul ou presque au coeur d’une nature  apaisante, j’attends ce moment où apparaîtront, comme tapis, les premières lueurs ocrées sur la forêt des Albères. Les feux  de ma Saint Jean d’été…

Chronique de Narbonne et d’ailleurs. Un festival Sportfolio 2015 d’exception…

Remarquable édition 2015 de Sportfolio, le festival des plus belles images de sport de la planète, du 4 au 21 juin à Narbonne. Les organisateurs, Bénédicte d’Audigier et Gilbert Benedicto, nous présentent quatorze expositions, à ne rater sous aucun prétexte. Remarquable, ce Sportfolio l’est tant du point de vue de la variété des thèmes, admirablement présentés, que de leur traitement, par des auteurs au talent confirmé.  Une réussite qui tient aussi à une judicieuse et fort intelligente répartition de ces expositions en des lieux emblématiques du centre ville de Narbonne: cours Mirabeau, parvis de la Médiathèque, Palais des Archevêques… Les parcourir, les méditer, c’est en surplomb entrer dans d’autres images, celles de son patrimoine architectural et historique, de ses lieux de vie, sociaux et privés. Parmi toutes ces images, l’exposition présentée en hommage à Michel Birot: « Du jeu et des hommes », dans la Cour de la Madeleine du Palais des Archevêques, m’a particulièrement séduit. Michel Birot dont il est dit, dans le petit texte de présentation – je signale au passage une petite faute de répétition – qu’il était un fou de photo et de rugby (ou bien l’inverse). Un amoureux de ce sport de gentlemen, à l’évidence, qu’il célèbre ici avec de splendides images noir et blanc. Toutes les valeurs, notamment de solidarité dans l’effort, la joie et la souffrance, de ce sport sont ici   magnifiquement  sublimées…

Le PS d’Épinay est mort!

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Laurent Bouvet a accordé un entretien fleuve à FigaroVox. Il revient sur l’histoire du Parti socialiste et montre sa lente évolution depuis le congrès d’Epinay en 1971 jusqu’au congrès de Poitiers aujourd’hui.

Extrait

La disparition du «parti d’Epinay» est enfin, et surtout, annoncée par la transformation profonde de l’électorat socialiste et son rétrécissement. Ce qui avait fait sa puissance conquérante, c’est-à-dire son adéquation avec des couches sociales dynamiques et sa capacité d’attirer des catégories sociales différentes, n’est plus qu’un lointain souvenir. Le meilleur indice de la fragilité de ce qui est désormais désigné comme un électorat «progressiste» – celui évoqué plus haut dans la fameuse note de Terra Nova et composé de blocs minoritaires identifiés en fonction de tel critère identitaire culturel ou de tel territoire – est la rapidité de sa dislocation face aux exigences de l’action gouvernementale. Cet «électorat» n’existe plus comme socle politique sur lequel bâtir un rapport de force avec la droite ou l’extrême-droite, pas plus que comme refuge en cas de difficulté face à la conjoncture économique. La procédure des primaires, lancée comme une bouée de sauvetage n’ayant finalement servi qu’à entériner, institutionnellement, le processus de dégradation de la sociologie profonde du parti.

Chronique de Narbonne. Un salon mal placé et une mauvaise « occase »!

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Stupeur en lisant cet article du Midi Libre, ce matin, à la terrasse d’un café situé juste en face des Barques de Cité. Le salon de la voiture d’occasion – voir mon billet précédent -, qui a envahi durant trois jours le centre-ville de Narbonne, aurait été « plébiscité » par les narbonnais… C’est un des quatre permanents de la délégation régionale du Centre National des Professions de l’Automobile, un nommé Anduze, qui l’affirme. On ne devait pas être dans la même ville, ni le même quartier… Et le journaliste qui a reproduit ce compte-rendu d’activités d’un monsieur qui a la charge des relations avec les collectivités dans son organisation professionnelle, non plus. Car des voitures en rangs serrés, il y en avait, certes, beaucoup de part et d’autre de la Robine, mais des visiteurs ou de simples flâneurs – une de mes lectrices prétend en effet éprouver du plaisir à baguenauder entre capots et calandres, la tête dans les étoiles… sans rire! –  au compteur, si je puis dire, ils étaient visiblement ailleurs. De la tôle et des drapeaux de marques automobiles, oui, mais point de présence humaine, ou si peu. À l’exception des vendeurs: une vingtaine, et des animateurs des stands publicitaires de la presse locale, qui n’animaient rien… D’ailleurs, l’Anduze en question fait lui même état d’une centaine – arrondie! – de véhicules vendus en trois jours pour 10 concessionnaires. Faites le calcul: 3 par concessionnaire, en moyenne! Un bide. Et nous et tant d’autres privés de bancs, sauf à se retrouver derrière le « cul » d’une « occase ». Vivement demain, quelqu’unes stationnent encore côté Barques. Et qu’elles retournent vite dans leur garage… À leur place!

Chronique de Narbonne. Naufrage à la Société Nautique de Narbonne. Qui pilote, qui commande?

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« Contrairement à certaines rumeurs qui ont circulé ces dernières semaines, le Championnat de France Espoirs Extrême Glisse 2015 aura bien lieu à Narbonne. » C’est ainsi que commence cet étrange communiqué de la Fédération Française de Voile, daté du 29 mai! Communiqué dont j’ai pris connaissance hier soir, très tard… Des rumeurs, nous dit cette Fédération, alors que cette décision d’annulation a été officiellement prise par le Comité Directeur de la SNN et, qu’à ma connaissance en tout cas, il ne s’est pas réuni depuis pour l’annuler – si tant est que juridiquement il puisse le faire! Des dirigeants de la SNN muets, jusqu’à l’heure où j’écris ces lignes, alors que son Président Robert Déjean, proche parmi les proches de Didier Mouly, s’est vu, de fait, publiquement critiqué par ce dernier, après l’immense tollé soulevé par la décision de son équipage; le maire de Narbonne exprimant le souhait que ce championnat  soit maintenu. Étrange communiqué, en effet; et de quoi s’interroger tout de même sur « les éléments de langage » utilisés par cette Fédération, sa véritable « source », les fondements juridiques de ce retournement de situation, et l’identité du véritable pilote de cette SNN: Robert Déjean et sa majorité au Comité Directeur, ou Didier Mouly. Inutile de préciser qu’après avoir critiqué, hier, cette annulation (1), je me réjouisse, aujourd’hui, de son maintien. S’il était officiellement confirmé, évidemment, par les premiers intéressés. Demain, dimanche, peut-être! 

Photo: source ForumTram-riders  (ici)

(1) Ce qui m’a valu des remarques particulièrement salées d’un des membres de la SNN, et non des moindres – je tairai son nom par charité profane – pour qui cette manifestation serait « surtout regrettée par ceux qui regardent depuis leurs douillets bureaux s’activer les bénévoles et viendront faire les beaux à la remise des médailles en pensant à leur prochaine élection »

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