Chronique de Narbonne. Barques en scène: Bébel n’est pas à la fête!

 

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Jeudi 27 août. Matinée de mise en place des « Barques en Scène ». Côté Cité, deux allées de stands avec leurs pompes à bière, bâchés Heineken ou San Miguel. Le Vert domine. Côté Bourg, la grande scène et quelques cabanes, au fond, près du cagnard. Toutes blanches! Côté Halles, Gilles Belzons viré par les services municipaux de son emplacement habituel. Carton rouge! Une opération commando au profit d’un bar et d’une association anciennement d’Ouveillan (1), qui n’a strictement aucun rapport, bien entendu, avec les liens d’amitiés politique qui lient Monsieur Cribaillet, le maire de cette petite commune voisine, à Didier Mouly, au sein de la communauté d’agglomération du Grand Narbonne – ils appartiennent en effet au même groupe d’opposition… Bonnes Barques!

(1) Domicilée à Narbonne depuis Novembre 2014

Les tueurs sont toujours « sympas »!

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C’était le mois dernier! Quatre militaires tués dans une fusillade, dans le Tennessee. Le tireur a d’abord visé un centre de recrutement de l’armée américaine, puis s’est attaqué à une base militaire un peu plus loin, avant d’être abattu par la police.

Des Guignols de l’info? Je « m’en tape » !…

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Pourquoi ma radio, toujours bloquée sur France Culture ou Radio Classique, avant-hier matin, à 9 heures 30, l’était sur Europe 1? Sous la douche, pourtant, j’ai laissé le flux aller par curiosité. Un supplice, jusqu’à ce que j’en finisse enfin avec ma barbe du jour. À hurler de bêtise. Le sujet traité, en continu, ad nauseam: la fin supposée des Guignols de l’info. Avec, en boucle, les réactions attendues de l’ensemble de la classe politique et médiatique , extrêmes compris: Mélenchon, Collard etc…

Comment échapper au conformisme intellectuel de notre époque?

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Je viens de lire la critique de Philippe Dagen dans la Matinale du Monde de ce jour. Il nous présente l’œuvre de Mona Hatoum, dont certaines de ses « productions » sont exposées en ce moment même à Beaubourg. Obscur comme il convient quand rien ne peut être dit que de vagues clichés formant le capital intellectuel des amateurs de « performances » ; et inutile, notre critique, spécialiste de l’art contemporain et chroniqueur attitré du Monde, reproduisant dans ses « livraisons » toujours le même texte.  Mais commode ! Il suffit en effet à qui veut parcourir toutes les FIAC du monde et en rapporter ses impressions pour les offrir à ses amis et voisins de bureaux. Un minimum de mots, trois références au surréalisme et à la « vision » forcément révolutionnaire des « créateurs » exposés, et le tour est joué. Voici un échantillon de sa prose lue ce matin:

Les feux de ma Saint Jean d’été…

 

De la terrasse où j’écris ces lignes ne me parviennent que les murmures de quelques rares personnes paressant au bord d’une piscine, les trilles d’oiseaux dont je me désole de ne pas connaître le nom, le bruissement de feuilles d’arbres de diverses espèces qui me sont tout aussi inconnues. Loin des échos de la ville et du monde, à l’abri de la folie et du vacarme qui s’en empareront dès la fin du jour où l’on ne célébrait jadis que la seule victoire de la Lumière; seul ou presque au coeur d’une nature  apaisante, j’attends ce moment où apparaîtront, comme tapis, les premières lueurs ocrées sur la forêt des Albères. Les feux  de ma Saint Jean d’été…

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