Que les collectivités de l’Occitanie réservent plutôt leurs dons aux cathédrales et églises de leurs territoires…

Cathédrale de Rodez

Le Conseil Régional d’Occitanie a attribué une subvention d’1,5 millions d’euros pour aider à la reconstruction de Notre-Dame. Seuls les élus de la France Insoumise ont refusé de voter cette aide au motif que les collectivités locales n’ont pas à être « solidaires avec l’État pour des travaux qui relèvent de sa compétence au titre de la loi de 1905″.

Deux heures loin du bruit et du désordre « mondain »…

Hier matin, longue marche de la passerelle entre Deux Villes jusqu’à l’écluse de Raonel. Deux heures d’efforts physiques et de quiétude morale. Ou plutôt de distance intellectuelle avec le bruit et le désordre « mondain ».

« La vérité, de nos jours, est comme l’ombre du mensonge. » Miguel Torga 

Coup de coeur !

« Tant de journaux, tant de radios, tant d’agences de presse, et jamais l’humanité n’a autant marché à tâtons. Chaque heure qui passe est une énigme camouflée sous un millier d’explications. La vérité, de nos jours, est comme l’ombre du mensonge » Miguel Torga (26 février 1947).

On ne brûle plus Carnaval, hélas !

Le défoulement social, la caricature et le grotesque parfois s’offrent en spectacle lors de défilés de Carnaval. Jamais dans ma petite ville toujours un peu coincée. Cette année, elle avait choisi le thème des « fables de La Fontaine » pour le sien. Une vraie folie ! Les confettis volaient, les trompettes sonnaient et les chars roulaient.  La grosse grenouille verte eut un franc succès. le Roi et la Reine aussi. Inattendu, un char Gilet Jaune XXL mobile les suivait. Il fermait le défilé. Autour, une bonne vingtaine de « rondpointistes » scandaient :  « RIC » , « Macron démission »… Quand j’étais enfant, on brûlait le dernier totem. Un rituel de purification ! Tout se perd, hélas !

Scène de la vie narbonnaise : un café chez E…

9h 30 chez E… Je m’installe dans un coin de la salle, face au comptoir, et commande un café – la spécialité de la maison ! Seul à ma table, l’autre déserte, j’occupe tout  ce petit espace avec un léger sentiment de béatitude – à 8h 30, j’étais dans le fauteuil d’un dentiste ! Arrive un couple de « retraités ». Ils s’installent à ma droite. Lui sur la banquette, elle sur une chaise. Les effluves agressifs d’un parfum bon marché cassent aussitôt les goûteux arômes des graines ici torréfiées, plombent son apaisante ambiance.

« Lui », manifestement taiseux, se tait. « Elle », indubitablement bavarde, commente un journal  : « Aujourd’hui en France » ! On dirait qu’elle parle dans un  vieux micro déréglé. Les aigus montent et descendent sur un rythme syncopé. Un véritable supplice !

« Ils ont joué à huis clos. Tu as vu ? Ça veut dire quoi… La femme qui a mis  le feu. Tu as vu ? Ça veut dire quoi… Le petit-fils d’Alain Delon. Tu as vu ça ? C’est  son fils… Il l’a eu à quel âge son fils Alain ? Tu as vu ça ?… La banque, elle bloque la carte…  èèèhhh ! Tu as vu ?… C’est ça qu’ils sont allés voir… èèèhhh !… J’aime pas rester assise. Ça ne m’intéresse pas… èèèhhh ! C’est calme ici… Tu as vu ça ? èèèhhh ! »  Lui  : « Oui, c’est calme… »

Je sors à cet instant précis. Quel ciel ! Quelle beauté ! Les amandiers sont certainement en fleurs…

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