À rebours de quelques « clichés » sur l’île de Saint Barthélemy, après Irma…

   

Photo : Le Parisien.

   

Comme il s’écrit à peu près n’importe quoi dans certains médias (pire sur les réseaux sociaux!) sur Saint-Barthélemy : « repaire de milliardaires », un « paradis fiscal » dont les habitants « vivent souvent dans des villas cossues », une petite mise au point me semble nécessaire. Surtout dans les conditions actuelles où beaucoup se plaisent à faire des confusions « déplorables entre les milliardaires propriétaires de villas, qui n’y vivent pas, et les habitants de Saint-Barthélemy, qui y travaillent parfois durement et dont les maisons, souvent loin d’être cossues, ont été dévastées par Irma. » 

Label ID, l’exemple même d’un dossier mal traité par la municipalité…

Présider une association qui ne soit pas le faux-nez d’un pouvoir municipal (ou départemental ou régional…) n’est pas chose facile. Son représentant est toujours, de fait, coincé entre le désir d’un maire et de ses équipes d’en faire un « obligé » et celui d’affirmer sa volonté d’indépendance – et sa loyauté envers les premiers. (L’attribution ou la suppression d’une subvention à ce types d’organismes étant le moyen par lequel s’exprime cette subtile et complexe dialectique, ce « jeu de pouvoirs. »)

Sous le nouveau « look » du président PS du Conseil Départemental André Viola, un changement de « ligne » ?!…

   

Nouveau look pour André Viola, le président du Conseil Départemental de l’Aude, pour sa première apparition post-estivale dans les colonnes de l’Indépendant !  La photo est soignée, insistante… on la croirait sortie d’un studio… Barbe et moustache de deux ou trois jours, col de chemise ouvert, gestuelle aérienne, comme si, paradoxalement, son humiliante chute aux législatives dernières et l’effondrement du PS dans son département, lui avait donné un déconcertant « coup de jeune »… Seul son regard empreint d’une vague tristesse et son large front plissé de profondes rides semblent toutefois exprimer encore  l’amertume d’avoir vu son plan de carrière brutalement balayé par son imprévisible (à son sens !) défaite électorale – individuelle et collective.

Narbonne, Perpignan et Béziers dans le flop 7 des villes de plus de 50 000 habitants !

 

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Le Figaro a mesuré la vitalité économique de 113 villes métropolitaines de plus de 50.000 habitants, au moyen de nombreux indicateurs socio-économiques. Bilan: Cergy l’emporte, Calais ferme le classement. Et Narbonne me dirait-vous ? Au 107ème rang, elle échappe de peu au flop 5.

Le Président du Cépralmar pêche son directeur chez les « siens ». C’est pas bien !

 

 

Pour restaurer la confiance dans le fonctionnement de notre démocratie, le Parlement a adopté deux lois fondées sur des dispositions simples et exigeantes. Un ensemble qui avant, pendant et après son vote a été fortement critiqué par les représentants des vieux partis. Pour la droite, il dépasse les bornes du souhaitable, c’est à dire du statut quo ; pour la gauche, il ne va pas assez loin, ce serait de la poudre aux yeux. Ce qui ne manque pas de sel pour ces deux majorités aux affaires en alternance, et n’ayant rien ou si peu décidé en cette matière depuis plus de trente ans.

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