Deux ou trois mots sur mon « silence » sur le procédé Thor d’Areva-Malvési (Pas seulement !)

 

Source : association Rubresus.

 

Une « baleine rieuse » s’ébat depuis quelques jours dans le flux de mes rares billets estivaux et s’échauffe, car je ne dirai rien des graves menaces que ferait peser l’usine d’Areva sur l’environnement, la santé et la vie des habitants de Narbonne et de ses environs.

Petit éloge des agents de la propreté de ma (nos) Ville (s)…

 

   
 

Tôt, très tôt,  de légers crissements qui, certains matins, me font lever des sourcils encore lourds de nuits d’été toujours trop courtes. Suivent, à intervalles plus ou moins réguliers, le son métallique d’une pelle et le souffle un tantinet rageur d’un aspirateur. Rien d’aggressif cependant dans cet ébrouement matinal.

A La Nautique, les windsurfeurs cherchent une planche de salut !

     

Un article somme toute bien amusant dans l’Indépendant de ce jour ! Hier matin, aux aurores, la police municipale évacuait une dizaine de camping-cars stationnés sur le site de Windsurf et de Kite, fermait la barrière d’accès à ce site installée quelques jours avant par la municipalité, pour la réouvrir ensuite à 10 heures 30 et enlever l’arrêté municipal exposant les motifs de cette fermeture, à savoir la création d’un parking pour les pratiquants, notamment, de ces sports de glisse situé à 300 m du rivage.

TGV ! un modèle à bout de souffle et des lignes et gares en Occitanie gelées !

   

 
 

Donc à partir du 2 juillet, deux nouvelles lignes à grande vitesse mettrons Rennes à 1 h 25 de Paris et Bordeaux à 2 h 04 seulement de la capitale.  522 kilomètres de LGV vont s’ajouter d’un seul coup au réseau ferré français. Un événement que l’on n’est pas près de revoir de sitôt en France. Comme l’écrit Éric Béziat dans le Monde (La Matinale de ce dimanche) : « cette double inauguration est aussi un chant du cygne. Il n’est pas certain que la France ait encore les moyens d’un tel investissement (plus de 12 milliards d’euros). Construire une voie de communication pour 24 millions d’euros du kilomètre ne semble à la portée ni d’un pays épinglé par la Cour des comptes pour dérapage des finances publiques, ni d’une entreprise – la SNCF – dont la dette globale court allègrement vers les 55 milliards d’euros cette année. »

Les 60 kilomètres du contournement de Nîmes et Montpellier seront certes bien mis en service en décembre 2017. Mais la LGV Bordeaux-Toulouse, le projet le plus avancé pourtant, risque  d’attendre encore longtemps. Sa réalisation coûterait 9 milliards, rappelle-t-on au gouvernement. Question : où les trouver*? Conséquemment, la priorité est donnée au réseau existant et aux trains du quotidien… Ce qui renvoie le tronçon manquant entre Montpellier et Perpignan, ses gares de Narbonne et Béziers, et la liaison Bordeaux-Toulouse, aux calendes grecques … Les coups de com de la Région Occitanie sur ses LGV et Gares TGV pendant la campagne des régionales et cette dernière présidentielle ne pouvaient masquer cette réalité souvent énoncée ici (tags LGV ou TGV).

On ne peut donc plus dire, comme madame Delga récemment encore dans le Midi Libre, que l’Occitanie a le réseau ferré le plus dégradé du pays et demander à la SNCF de faire des efforts conséquents  en contrepartie des 260 millions d’euros qu’elle lui verse pour assurer l’exploitation du service TER tout en exigeant, de surcroît, l’ouverture de nouvelles lignes et gares TGV… Et croire ou faire croire que les appels à la mobilisation générale des élus, toutes tendances confondues, et des divers groupes de pression du BTP, notamment, pourraient faire changer les choses. Ce serait s’illusionner (une faute professionnelle pour des élus) et tromper son monde (une détestable habitude souvent constatée hélas chez les mêmes.)

* »Une règle d’or » interdit désormais à la SNCF de s’endetter pour financer des voies nouvelles.  

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