Le canal du Midi est menacé de déclassement par l’Unesco.Voies Navigables de France (VNF), l’organisme gestionnaire, n’a plus les moyens financiers suffisants pour entretenir l’ensemble de son patrimoine fluvial et immobilier, les maires des communes riveraines, en l’état actuel du droit, peuvent saborder ses abords en y créant des zones pavillonnaires ou des zones commerciales, comme dans l’Aude, et il faudrait laisser les choses en l’état!
Dans un billet du 23 janvier 2016, je faisais observer que les 800 000 000 d’euros promis et promus par madame Delga pendant la dernière campagne des régionales n’étaient que « le résultat, en présentation analytique, des investissements prévus et déjà programmés, en autorisations de programmes, par chacune des deux régions sur leurs compétences propres qui, peu ou prou, de prés ou de loin, auraient un effet, plus ou moins important, sur le-dit secteur.
Myriam El Khomri en visite à Solvay, en février 2016. – KAMIL ZIHNIOGLU/SIPA
Quand même ! dans quel étrange pays vivons-nous. Des syndicats qui appellent à manifester contre un projet de loi El Khomri qui ne les concerne pas : la fédération CGT des services publics (fonctionnaires territoriaux), Sud-PTT, une intersyndicale des praticiens hospitaliers, le Snes-FSU et CGT Éduc’action ; et d’autres d’entreprises du secteur public qui, comme par hasard, les rejoignent aussi dans la grève, ce même jour, mais sur des objectifs propres.
Après ceux en charge de la politique de la ville, monsieur Baylet réinvente les « sous-préfets aux champs » (1). Un grand bon en avant! Je savais l’ancien patron du PRG homme de presse, j’ignorais qu’il fut aussi homme de lettres. Et que celles du Moulin de Daudet seraient son viatique ministériel.
Cette tribune signée par Philippe Aghion, professeur au Collège de France ; Yann Algan, professeur à Sciences Po ; Agnès Bénassy-Quéré, professeure à Paris School of Economics ; Olivier Blanchard, Senior Fellow au Peterson Institute for International Economics ; François Bourguignon, professeur à Paris School of Economics ; Pierre Cahuc, professeur à l’Ecole polytechnique … notamment. Publiée dans « le Monde », ce jour, elle n’est disponible que dans son édition « abonnés ». Je la livre ici, dans son intégralité…
Le chômage, désormais au plus haut niveau depuis l’après-guerre, ne frappe pas tout le monde de la même manière. Il se concentre sur les jeunes et les moins qualifiés. Un chômeur sur quatre a moins de 25 ans, un sur trois n’a aucun diplôme et 80 % n’ont pas dépassé le bac. Ces publics sont les grands perdants d’un marché du travail qui exclut les plus fragiles ou les relègue dans des emplois précaires, tant les entreprises craignent d’embaucher en CDI. Ces inégalités sont insupportables. En réduisant l’incertitude qui entoure le CDI, le projet de loi El Khomri est de nature à changer la donne : c’est avant tout à ces publics défavorisés qu’elle va donner accès à un emploi durable.