La rumeur, ce « plus vieux média du monde » (Jean-François Revel ), et le ressentiment sonnent de concert. Comme des cornes mal embouchées d’où s’échapperaient les notes épidermiques chuchotées par la malveillance idéologique et partisane. Portés par les quatre vents de la haine elles empoisonnent les esprits . Ceux des crédules et des bigots. Et, comme des dames de petites vertus, offrent à petits prix des compensations libidinales aux amateurs fieleux de ragots. Puis, la dîme prise et le rot fait, s’en vont et s’en retournent dans leurs cages à préjugés…
27 structures mobilisées pour conseiller créateurs et repreneurs d’entreprises en Pays Corbières-Minervois. 27 ! Oui, pas une de moins…Il doit s’en créer toutes les dix minutes des entreprises du côté de Mouthoumet et de Ferrals pour justifier un tel déploiement de compétences !
Je recommande quand même aux responsables administratifs et politiques de ces structures de s’adjoindre un coordinateur en coordination.Beaucoup d’entre elles coordonnent déjà et le risque d’embouteillage est bien réel .
On aurait donc 28 techniciens, plus 28 « politiques » pour les suivre ( !), plus un cabinet pour évaluer, plus je ne sais qui pour un « observatoire de la création », plus… et plus…
Une caricature de moyens inutilement dépensés sur un territoire oùnaît une vingtaine d’entreprises par an. Mais une opportune raison de faire de la communication au prix du ridicule. Et en miniature ce qui se fait un peu partout dans cette région.
Dans quelques années, le Languedoc-Roussillon, d’abord comme circonscription administrative de l’Etat puis comme collectivité territoriale de plein exercice, aura cinquante ans de suivi statistique. Un demi siècle !
Un clochard a élu domicile dans l’entrée de l’ancien magasin Gagnoud. En quelques jours, il l’a transformée en un «confortable» abri tapissé de cartons, du sol au plafond.
Ses collègues viennent souvent lui rendre visite; des jeunes surtout.
De ma fenêtre, tous les matins, je l’observe. Il est 9 heures. Il sort de son refuge. Saute et s’amuse avec son chien. Comme un enfant ! Pousse du pied les papiers et les mégots qui jonchent « son » trottoir. Se baisse, en ramasse quelques uns qu’il s’empresse de jeter dans une poubelle voisine. Un moment inattendu d’élégance et de dignité.
La vulgarité n’est pas où habituellement on la croit.
Sous des apparences bonhommes, mon coiffeur est un observateur avisé de la politique locale. En témoigne son ironique remarque, entre deux coups de ciseaux parfaitement ajustés, au lendemain d’une séance du conseil municipal qui, d’après la presse locale fut passablement agitée. « Ils s’amusent comme des gamins, n’est ce pas ? » me fit-il observer. « Comme des gamins dans une cour d’école » poursuivis-je. Que faisons nous de notre vie, en effet, sinon à nous la jouer dans le style épique et guerrier des « indiens contre les cow- boys ». Pour les mâles assurément ! Nous continuâmes ainsi dans une ambiance chargée d’odeurs de shampoings et d’ammoniaque. Juste avant de le quitter, il me fit aussi part de sa passion pour la chasse (tiens donc !). Et du perdreau. Qu’il traque en Espagne. La chasse et la politique comme le prolongement, par d’autres moyens, de nos inoffensifs jeux d’enfants. On tire toujours profit de son coiffeur.
Donc, les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, – qui, tirés au sort parmi des volontaires pour la plupart écologistes ou sympathisants, […]
Quoique l’on dise et pense de sa liberté – et de ses différentes formes d’expression : sociales, économiques, intellectuelles… elle n’est – ne peut-être – que […]