En pleine saison estivale, la presse régionale fait ses gros titres sur nos mastroquets et autres guinguettes, goguettes, bouchons, caboulots, bouibouis, bastringues, manezingues… Une profession chère à nos portefeuilles et socialement exemplaire comme chacun sait et qui, pour 30% d’entres elle, frauderait massivement L’URSSAF. Une paille ! Si on complète cette cruelle réalité par les dégâts occasionnés à nos oreilles résidentielles ou passantes par ces damnés du vacarme musical nocturne, la « Sécu » ne doit on pas être en reste, non plus. Je passe évidemment sur les diverses pathologies consécutives à l’absortion de platées de salades (!!!) aux feuilles jaunâtres et aux franges noiraudes, qui circulent entre cuisines improvisées et terrasses gazées aux échappements automobiles. Mais, comble de la goujaterie, on s’étonne quand même, pour s’en offusquer toujours,des appréciations peu flatteuses de nos hôtes sur l’accueil que leur réservent cafetiers et restaurateurs . C’est plutôt leur très grande mansuétude qui devrait surprendre.Car ils reviendront bien l’année prochaine…Jusqu’à quand ?
A Narbonne-Plage on entarte Madame Amara et à Lagrasse on mazoute des livres. Un concentré de bêtise haineuse à quelques kilomètres de distance produit par une sinistre coalition de parfaits crétins.Le pâtissier terroriste a été rapidement maîtrisé pour se retrouver à confesse avec Fadela dans une cellule mobile de la gendarmerie. Espérons que les vidangeurs de l’abbaye le seront tout aussi promptement afin de les soumettre, eux, à la lecture publique et à haute voix de l’intégrale des oeuvres du divin marquis de Sade ( voir ma chronique Lagrasse et l’effroi ) Mon Dieu, que de cons!…
La rumeur, ce « plus vieux média du monde » (Jean-François Revel ), et le ressentiment sonnent de concert. Comme des cornes mal embouchées d’où s’échapperaient les notes épidermiques chuchotées par la malveillance idéologique et partisane. Portés par les quatre vents de la haine elles empoisonnent les esprits . Ceux des crédules et des bigots. Et, comme des dames de petites vertus, offrent à petits prix des compensations libidinales aux amateurs fieleux de ragots. Puis, la dîme prise et le rot fait, s’en vont et s’en retournent dans leurs cages à préjugés…
27 structures mobilisées pour conseiller créateurs et repreneurs d’entreprises en Pays Corbières-Minervois. 27 ! Oui, pas une de moins…Il doit s’en créer toutes les dix minutes des entreprises du côté de Mouthoumet et de Ferrals pour justifier un tel déploiement de compétences !
Je recommande quand même aux responsables administratifs et politiques de ces structures de s’adjoindre un coordinateur en coordination.Beaucoup d’entre elles coordonnent déjà et le risque d’embouteillage est bien réel .
On aurait donc 28 techniciens, plus 28 « politiques » pour les suivre ( !), plus un cabinet pour évaluer, plus je ne sais qui pour un « observatoire de la création », plus… et plus…
Une caricature de moyens inutilement dépensés sur un territoire oùnaît une vingtaine d’entreprises par an. Mais une opportune raison de faire de la communication au prix du ridicule. Et en miniature ce qui se fait un peu partout dans cette région.
Dans quelques années, le Languedoc-Roussillon, d’abord comme circonscription administrative de l’Etat puis comme collectivité territoriale de plein exercice, aura cinquante ans de suivi statistique. Un demi siècle !