Narbonne ! Une si belle place aussi grossièrement fardée !

     

C’était je ne sais plus quel jour de la semaine passée où un froid soleil magnifiait la place de la Voie Domitienne. Un couple dont la langue signalait une origine manifestement espagnole s’émerveillait à haute voix de son caractère italien et de sa minérale beauté. Leurs paroles, leurs « images », venaient naturellement  à moi qui les côtoyais tous deux, assis à la même terrasse. Rien dans cet espace ne venait troubler son unité formelle et symbolique. Il y régnait aussi une atmosphère féconde à la contemplation et à la rêverie.  Bref, la place était dans un état qui la faisait admirable, jusqu’à ce qu’apparaisse, un matin, une disgracieuse fontaine de pétunias posée sur un misérable tapis herbeux qui, depuis, la rend parfaitement ridicule. Ridicule et disgracieuse. Comment peut-on encore oser une telle esthétique de jardin pavillonnaire, bêtasse et vulgaire, au coeur patrimonial et historique de notre cité ; faire subir cette offense à cet emblématique lieu ? Nue, cette place ne demande qu’une chose : le rester. Son élégance, sa mesure, sa simplicité suffisent à son éclat. Que l’on ôte donc vite ce grossier apprêt qui attente à sa dignité et blesse la nôtre à la voir aussi vilainement fardée…

Grand Narbonne : Des élus et des poules…

Illustration : l’Indépendant du jour. Cliquer sur la photo pour lire l’article en lien…

Aux aurores, fou rire, en apprenant que le Grand Narbonne, devenu « territoire d’industrie », alors qu’il n’en possède pas, se lançait dans une opération pilote : « adoptez deux poules et réduisez vos déchets ».

Sans titre : des notes venues en vrac… Quoique !

   

Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, les deux militaires tués au Burkina Faso ont eu droit à un hommage national aux Invalides ce mardi 14 mai à 11 heures. Ils ont également reçu la Légion d’honneur à Paris. Pendant les jours qui ont précédé cette cérémonie, un bashing indécent a pris pour cible le ministre des Affaires étrangères, notamment.

On n’a jamais le dernier mot avec une page …

 

Passer une heure à écrire un billet. Le relire, corriger les fautes d’orthographe et d’accord ; chasser les clichés… Le publier. Puis sortir ; marcher à l’estime, sans plan ! En route, brusquement, la nette impression d’une tâche. Irrité, où je peux, relecture de ce texte sur mon smarphone. Elle me saute aux yeux. Correction, comme je peux. Beaucoup plus tard, je reçois un message : un ami me signale une coquille. J’enrage, l’enlève – la coquille – , relis le tout ; et bute sur une phrase. Bancale ! Que faire ? Sauter l’obstacle ? Je la réécris. M’attarde sur la chute ; et abdique, vaincu ! On n’a jamais le dernier mot avec une page ; jamais un dernier point ne finit un ouvrage !

Défense de cette « Haute Fonction Publique » aujourd’hui vilipendée…

The Scapegoat (Le Bouc émissaire), tableau de William Holman Hunt, 1854-1856

Haro sur les « énarques », les « technos », ces responsables de tous les maux qui accablent le pays, la République et ses gouvernants. Eux qui brideraient « l’audace du chef de l’État, freineraient l’application de ces décisions concernant l’augmentation du smic ou l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraités touchant moins de 2 000par mois.

Articles récents