Parler, écrire, c’est creuser dans le silence ; chaque mot, chaque phrase est une main tendue vers qui attend d’être reconnu – nommé. C’est mettre de l’ordre dans le chaos du monde ; sortir de l’effroi, retrouver la paix ; c’est enlever les masques d’hypocrisie collés aux lèvres des entrepreneurs de la haine – où qu’ils soient, d’où qu’ils viennent ! Dévoiler leurs fausses paroles, leurs faux serments…
7h30. Il fait encore nuit. Des entrées maritimes, basses, lourdes, menaçantes, rasent les toits, couvrent les arbres. Tout est gris. Les rues sont désertes. Pas un bruit. Une dame en noir apparaît. Elle est masquée ; s’aide d’une cane. Un coup de vent lui fait perdre l’équilibre. Elle s’arrête, se redresse, teste ses appuis et repart. Pour disparaître derrière le mur sale d’un immeuble voisin. Dans un ciel à portée de main, on devine aussi le vol lent des goélands. Dans quelques heures, le vent va se lever. Puissant. Violent. Éclateront alors ces masses sombres. Destructrices. Sur la côte et dans l’arrière pays, des hommes s’y préparent. Dans l’angoisse.
L’ancien candidat à la mairie de Toulouse Antoine Maurice a été désigné samedi par les militants d’Europe Ecologie-Les Verts face à Guillaume Cros. Il formera un binôme avec la candidate écologiste de Montpellier Jacqueline Markovic. Les deux candidats investis seront départagés par la direction nationale du parti en fonction de la parité à l’échelle nationale.
C’est un bâtiment ordinaire d’aspect dans lequel nous avons rendez-vous. Il est situé dans une petite zone d’activités réservée à la crémation, à moins d’un kilomètre de la sortie 24 de l’autoroute. Au 5 de la rue du Commerce, précisément ; rue qui voisine celles de l’Industrie et de l’Artisanat ! Il est 11 Heures, et nous sommes en avance.