Contre-Regards

par Michel SANTO

Quelques notes et réflexions sur l’actualité, prises à la volée…

     

Je lis dans le Midi Libre daté du 15 décembre une publication de Michel Maffesoli. Il est présenté comme un sociologue, professeur émérite en Sorbonne ; ce qui veut dire qu’il n’enseigne plus dans cette éminente institution, qu’il est tout bonnement à la retraite — comme moi ! Sa thèse est que nous vivons la fin « d’un modèle social dans lequel plus personne n’a confiance, qui ne fait plus rêver personne ».

« Sauver la planète », c’est d’abord et avant tout des rapports de forces politiques…

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En Europe et en France en particulier, on aime bien se raconter des histoires. Il faudrait ne plus prendre l’avion, manger moins de viande, rouler à bicyclette, en trottinette ; boycotter les GAFA, les grandes surfaces…

Échappées belles avec Nicolas Bouvier et J.A de Gobineau.

     

Je lis Nicolas Bouvier : « L’échappée belle », qui rassemble des textes d’écrivains voyageurs — expression convenue que je n’aime pas. L’un d’eux est une préface à une nouvelle édition des « Nouvelles Asiatiques » de Gobineau. Je lis ceci :

Le régime de retraite de la SNCF et de la RATP pour tous ?!

 

   

Dans la plupart des pays européens confrontés aux mêmes problèmes : diminution des actifs et augmentation de la population âgé, la réforme des « retraites » s’est faite sans que leurs syndicats de cheminots et de conducteurs de métro, comme chez nous, bloquent la capitale et le pays tout entier ; leurs dirigeants à la démagogie abyssale, courant les « plateaux » pour nous expliquer, avec une mauvaise foi époustouflante, qu’en défendant leurs régimes spéciaux ils garantiraient celui du régime général des autre salariés du privé.

Scène de la vie narbonnaise : Des chiens et des hommes, rue du Pont Des Marchands…

     

C’était avant-hier soir dans la rue du Pont des Marchands. J’aurais pu ne pas les voir, mais les manifestations de joie d’une petite famille devant un homme assis à même la chaussée étaient trop bruyantes pour que je passe mon chemin sans que j’en puisse connaître les raisons. L’agitation joyeuse des deux enfants en particulier étaient à son comble, tandis que leurs parents, silencieux, émus, les couvraient affectueusement de tendres et doux sourires.

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