On approche de la fin d’une histoire (Stephen King n’aurait pas mieux fait) au scénario terrifiant, écrite, scénarisée et diffusée par l’association Rubresus (surtout). Après des mois de campagne et de manifestation sur le thème des « graves » nuisances qui résulteraient du traitement des rejets nitratés d’Areva par l’installation du procédé TDN ;
Patrick Vignal, anciennement député Ps de l’Hérault et présentement toujours député, mais de La République en Marche (je ne connais rien de ses convictions doctrinales tout en lui reconnaissant néanmoins un grand sens politique – il fut en effet un des premiers macronistes affichés quand le Président de la République n’avait pas encore déclaré sa candidature à l’Élysée), clame dans tous les médias et le Midi Libre du jour en particulier « qu’il faut arrêter le massacre des centres-villes » ; que lesdits coeurs doivent être « labellisés Grande cause nationale » ; qu’il faut « faire revenir les gens » (dans les mêmes centres).
J’ai, sur ma table de chevet, les « Croquis de mémoire » de Jean Cau (trouvé chez un bouquiniste, récemment : 1€ !) Une leçon de style que je prends le matin, au lever ( Non ! soyons précis : assis, bien calé sur mon oreiller, une tasse de café bien chaud à portée de main.) Trois, quatre – pas dix – pages et les fantômes de Mitterand, Pompidou, Genet, Lacan, Ava Garner, Dominguin, et bien d’autres ( Sartre, Mauriac…) surgissent en quelques brillantes notations sous sa plume. Un style ramassé, sec, brillant et une lucidité, une sincérité de ton qui font de Jean Cau un maître dans ce genre. Je ne me lasse pas, notamment, de revenir aux premiers lignes de cet ouvrage où il est question du jeune François Mitterrand, alors Garde des Sceaux, pour rebondir ensuite sur Dominguin ou Joë Bousquet :
Hier soir (enfin !), réunion publique, au Palais du Travail, à l’occasion de laquelleDidier Mouly nous (nous car j’y étais) a présenté son projet de salle multimodale. La salle était pleine et chaque camp spatialement bien réparti. À droite de la scène occupée par le maire (en regardant la salle) ses adjoints et les représentants de l’entreprise Fayat (gagnante du marché), les opposants à ce projet de l’association «Touche pas à mon parc des sports de Narbonne », notamment ; à gauche, les favorables (une forte délégation de militants de Nouveau Narbonne), et au centre un « marais » » avec toutefois un bon rang (ou deux : je n’ai pas compté) d’élus socialistes au conseil municipal (1) (eux aussi dans l’opposition). J’ai grossi un peu le trait, pour faire image évidemment.
Gros titre (et en « gras ») dans « Le Point » (version numérique) : « ONPC » : Farida Amrani remet à sa place Christine Angot. Ah, ah ! Mais de quoi s’agit-il donc pour que cet honorable journal de centre-droit soit immédiatement suivi par ses confrères de Libé, Les Inrocks etc. (on se tient à la culotte dans cette profession) dans la promotion (mêmes gros titres et mêmes « gras ») de cette médiocre « affaire » ?
Le soleil tape sur le granit de la Madrague. Ce muret n’est pas une clôture, c’est un barrage. Il sépare l’eau du jardin, le bruit de la mer, le siècle des touristes du silence des […]
Le sapin est bleu, le givre est froid. Mais au sommet, dans les ailes d’un papillon, brille une étoile rouge. Elle est l’étincelle de la bienveillance. C’est elle qui réchauffe l’image et […]
Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Hier midi, au début des Barques. Là où la ville se raconte qu’elle est un décor. Ils étaient trois. Un couple de cols verts et leur petit. Neuf et maladroit. […]
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]