Tiens, pour une fois, un article (1) qui ne vise pas la seule grande distribution (suivez mon regard!): elle tire les prix vers le bas, ni l’Allemagne (lisez Mélenchon, les frondeurs, Marianne… et tous les « germanophobes » du moment): sa main d’oeuvre, chez les abatteurs, est moins chère: Prix de la viande bovine: les abattoirs, acteurs-clé d’un système complexe.
Cela dit, à quoi peut bien servir un plan d’urgence gouvernemental sorti des tiroirs en quelques heures à peine. À rien. Ou plutôt à démontrer que, contrairement à ce que Monsieur Cambadélis a prétendu (Sous ectasy!) dans les studios de Sud Radio, à savoir que Monsieur Le Foll serait le meilleur ministre de l’Agriculture que la Cinquième République ait jamais connu, les problèmes structurels de cette filière n’ont pas été correctement traités, par lui, comme par ses prédécesseurs, faut-il le préciser, et les jacqueries d’hier ni prévues ni anticipées.
Effets politiques collatéraux de cette annonce! En mettant « sur la table » des fonds que l’on n’est pas supposés avoir, on justifie l’idée qu’il y a toujours de l’argent quelque part, d’une part, et que le recours à des actions spectaculaires et violentes pour les obtenir est légitime, ensuite.
Les buralistes ont suivi… Demain qui ?
Photo : Une vache dans un abattoir le 23 juillet 2015 à Villers-Bocage (AFP/Charly Triballeau)
Voilà qui complique les choses pour le PS. Après le PRG, qui vient de rejeter ses propositions en vue de constituer des listes communes dès le premier tour des régionales de décembre 2015, un communiqué de presse, ce vendredi 25 juillet, devrait officialiser un accord de premier tour entre Verts, PCF, Front de Gauche et « Régions et Peuples Solidaires » (mouvements occitanistes)… (1) Un dernier sondage donnait 22% au PS et 16% aux Verts et Front de Gauche réunis, et 9% à Philippe Saurel. Dans cette configuration, Carole Delga, tête de liste du PS, même avec l’appoint éventuel du PRG (2), est clairement minoritaire à gauche. Un scénario qui pourrait faire perdre au PS la présidence de la région. Une présidence pourtant considérée par ses dirigeants et les prévisionnistes, en début d’année, comme quasi acquise. À suivre!
Eh bien, c’est fait. Je croyais qu’un armistice avait été « signé », que le seul montant du loyer versé par le gérant du resto « Le Pavillon » était contesté; que des discussions – que je ne connais pas , encore! -, ou des promesses de discussions, étaient, ou allaient être ouvertes avec l’intéressé; que Didier Mouly s’inquiétait de cette « clochemerlienne » situation; que son souci, de maire et de concédant, de défendre et de créer de l’emploi « marchands » – 6 sont concernés -, de promouvoir ce site aussi, l’avait emporté sur des passions privées d’un autre âge; qu’avaient cessé de circuler d’étranges et inquiétants propos anonymes sur ma personne, comme d’insistantes rumeurs sur de prétendues malversations juridiques et financières; que leurs courageux colporteurs avaient des éléments de preuves à l’appui de leurs « dires »; qu’ils les communiqueraient publiquement et engageraient des poursuites judiciaires contre les anciens dirigeants de la SNN et le « Pavillon »; que et que et que…
C’est une petite rue du quartier de Cité, étroite et sombre. Ses façades suintent la fatigue et le désespoir. Le jour rien n’y attire personne. Absolument rien! C’est au seuil de la nuit seulement qu’elle s’anime. L’été, les tables sortent. Alors elle s’emplit de paroles, de rires et de joie; et on oublie ses murs gris et sans âme. Ce miracle là, on le doit, à la Jument verte où Graziellaet ses enfants, son fils en cuisine, sa fille au service, tous les soirs, officient. L’âme de Marc, malheureusement trop tôt partie y est cependant toujours présente. Marc avait en effet ce don de rassembler.
Je m’en voudrais de taxer la modernité triomphante de radotage, mais il faut bien admettre qu’il est des mots et des concepts auxquels il devient de plus en plus difficile d’échapper. Essayez de visiter la moindre exposition artistique sans qu’il soit question « d’explorer un univers de rupture » à travers « une approche inédite » qui nous invite à « repenser notre rapport au temps et à l’espace ». Essayez d’assister au moindre festival théâtral sans que ce soit « jubilatoire », « revisité » ou « décalé ». Essayez de participer au moindre événement sans que ce soit une manière « ludique, festive et éphémère » de « vivre autrement ». Essayez de lire la moindre affiche ou le moindre prospectus municipal sans être interpelé sur votre degré d’écologitude.