Contre-Regards

par Michel SANTO

Mémé, son majordome et petit Nicolas. ( Pastiche )

 

 

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Vraiment! Pas sympa, ce Gentil ! Quel foutu nom… C’est Justice, qu’il aurait du s’appeler. Raide il est, ce zigue !… Comme elle !  Sarko, voulait se payer cette engeance ?  Un Gentil veut sa tête ! Ses amis le crient… Pas accros, les gazettes!… Elles flairent l’entourloupe. La peur de Marine ? Bof ! Le pauvre Cahuzac? Hum! Enfin, moi, ce que j’en dis ! Quelle rigolade… Non, sérieux, le Président en détrousseur de mémés ! Ah, ah ! Il fallait oser. Un vampire! DSK doit se marrer… Les mémés, pas son genre ! Quoique… Chez les ricains, c’est le sexe qui fait flipper. En Gaule, le « blé » ! Un pays de curés…Normal ! Aux US, on fouille dans les culottes… Chez nous, on  » fait les poches  » L’argent pue… Ouais ! chez les autres…Ce Sarko ! S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Non? Tout cela finira en quenouille. On le sait ! On le sait, mais on s’en fout ! Dieu qu’on se marre ! Ah, Ah…c’est Rameaux! Guignol’s band, te dis je ! Il pleut… Rions !…

 

 

 

 

 

L’homme du Midi !

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Frelon européen

Georges Roques est un ami ! Géographe, chercheur et professeur des universités, il est un de ceux qui connaissent le mieux le Languedoc-Roussillon. Au temps où il oeuvrait à la Maison de la Géographie, nous avons collaboré à la réalisation de l’ Atlas Permanent de la Région Languedoc Roussillon. Mais cela est une autre histoire ! Georges est un vieil ami, disais je, un vieil ami doté de surcroît d’un esprit facétieux. La lecture de ma dernière chronique « l’Aude sinistrée » lui a remis en mémoire une « perle » dont il m’a fait le cadeau. Je ne résiste pas au plaisir de vous en faire goûter son amère et ironique saveur : « L’homme du Midi n’est pas porté au travail régulier et intense, à l’initiative individuelle, à l’action privée ; il trouve plus commode de vivre en s’appuyant sur le groupe de la famille, des amis, des voisins, du clan, de l’Etat. Ce régime social développe plutôt le type du frelon que de l’abeille. Il favorise un égoïsme qui se dissimule sous les apparences menteuses de la solidarité. Son plus beau triomphe est d’avoir acclimaté en France cette politique alimentaire qui permet aux intrigants de vivre sur le budget et aux dépens des travailleurs. C’est ainsi que le Midi pousse insensiblement la France dans la voie où sont déjà engagées la Grèce, l’Italie et l’Espagne : c’est la voie de la décadence ». L’auteur ? Edmond Demolins (Les Français d’aujourd’hui, 1898- Conclusion du chapitre consacré à l’homme du Midi). J’ai beaucoup ri ! Un peu d’autodérision (encore que !) fait le plus grand bien, non ? Un exercice somme toute salutaire qui nous change des discours lénifiants et triomphalistes habituels…

 

 

L’Aude  » sinistrée  » !

 

 

 

 

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Les magistrats de la chambre régionale des comptes ont « audité » le Département de l’Aude et leur rapport vient d’être présenté par le Président Viola à ses élus. Le constat est affligeant ! Qu’on en juge ! Le personnel, en moyenne, y  est plus élevé que dans des collectivités de taille équivalente et le nombre d’heures réellement effectuées sur l’année, par un agent à temps complet, très largement en deçà de la durée légale (1 607 heures! ). En langage un peu moins sucré, disons que, non content d’être en surnombre, nos fonctionnaires territoriaux « n’en foutent pas une rame » ! Cerise sur le gâteau, l’absentéisme friserait des records nationaux : « 13 jours en moyenne en 2007, contre 23 en 2011 ». Le stress, sans doute ! Mais cela, qui déjà est assez, n’est que la partie visible d’un système pervers qui ronge les maigres ressources de ce département. En effet, pour avoir une idée des dépenses réelles en personnel et frais de fonctionnement du Conseil Général, il faudrait aussi prendre en compte les effectifs des structures associatives et / ou filiales qu’il subventionne. Des structures « mille-feuilles » , empilées les unes sur les autres, qui couvrent et couvent de leur bienveillante attention le dernier des plus petits hameaux de ce département. Un écosystême typique de « société sous développée » et de culture « méditerranéenne »; un enchevêtrement d’institutions et de clientèles qui vivent de la rente publique et de sa redistribution par la classe politique dominante. Dans le silence des « consciences citoyennes » et au nom des grands principes, bien entendu ! Au premier rang desquels la qualité du service public. Comment, dans ces conditions, croire en un avenir fondé sur un développement économique vertueux ? 

 

 

Bascou M6 et sa plainte !

 

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Dans le Midi Libre de ce matin, Manuel Cudel signe un article documenté qui  attribue un retentissant 19/20 à la gestion municipale de Jacques Bascou. La note et les chiffres avancés (incontestables, je le signale au passage !) sont donnés par l’Association « Les Contribuables associés ». Une association peu suspecte de complaisance car classée à droite et de tendance libérale. Avec cependant deux bémols : les hausses sensibles des charges de personnel et des impôts locaux, depuis 2008. Hausses qui, au demeurant, ne modifient pas  un classement qui situe Narbonne en deçà des ratios des villes de même importance. Mais c’est sur une petite incidente du signataire de cet article qu’il convient de s’arrêter. La voici :  « Toutefois, si l’Agglo prélève désormais sa “dîme”, la Ville n’a, elle, pas augmenté son taux d’imposition depuis les dernières élections municipales ». Et qui confirme, s’il le fallait, ce que j’ai déjà signalé, dans mes billets précédents : on ne peu plus raisonner, à analyser la gestion d’une Ville centre, en la séparant de l’Agglomération à laquelle elle appartient. Cette anodine remarque de M. Cudel signalant tout simplement un transfert d’augmentation fiscale du contribuable narbonnais sur le contribuable du Grand Narbonne. Le même faut-il le préciser ! Une fiscalité additionnelle qui sanctionne elle aussi, comme l’augmentation des personnels, le dévoiement de Communautés d’ Agglomérations instituées pour mutualiser des services et des compétences tout en diminuant les prélèvements des communes membres. On n’insistera pas ! Sauf pour noter qu’à vouloir une gestion contester, il ne faut pas se tromper de cible…et de chiffres Il faudra bien s’y habituer, le Président du Grand Narbonne est de fait le super maire de Narbonne, comme il l’est de Cuxac, Sigean etc… Dans quelques temps, nous sera livré le rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion du Grand Narbonne. Nul doute que nous apprendrons un certain nombre de choses et nous pourrons alors, de cette question, débattre  enfin sérieusement …Pour terminer et clore cette série de billets, je me permets de faire observer à Monsieur Bascou qu’au lieu d’ouvrir un procès en diffamation contre M6, qu’il perdra comme tous ceux engagés jusqu’ici, il aurait été plus avisé de solliciter les conseils du rédacteur en chef de l’agence narbonnaise du Midi Libre. Son article me semble en effet beaucoup plus efficace dans la critique d’une émission bien légère, que ne le sont les grossiers communiqués signés par le « couple » dirigeant la section socialiste locale. Leurs « insultes » et « attaques personnelles », ne sont pas dignes d’une discussion qui mérite un peu plus de hauteur…et de réflexion ! Sans conteste une faute de goût. Plus grave, et du point de vue de ses équipes municipales, un beau  » plantage  » de sa com!

La chasse au Cahuzac est ouverte !

 

 

 

 

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La chasse au « Cahuzac » est ouverte. Ce matin, une pluie d’éditoriaux et d’articles dans les médias, qui contraste avec la retenue affichée dans les rangs de l’opposition. Pas besoin d’en rajouter, en effet ! Mais ses snipers sont à l’affut et observent. On ne sait jamais ! Qu’un ministre en charge du budget, symbole de la rigueur financière et de la « justice fiscale », tombe » sur une affaire de présumé « blanchiment pour fraude fiscale », était inespéré pour une opposition à la ramasse. Et catastrophique pour une présidence et un gouvernement clamant la république exemplaire à tout bout de champs. Dommage ! pour une fois que nous avions un Ministre sachant compter et parlant vrai. Mais voilà, le PS paye au prix fort son attitude à l’égard de Woerth et de la législature passée. Car les Médias et la Justice, qui s’acharnèrent sur ce ministre, toujours présumé innocent, il faut le noter, n’auront de cesse, à présent, pour justifier leur indépendance, d’en faire tout autant avec ceux de ce gouvernement ! Ah ! et puis il est si facile d’abrutir les esprits avec ce genre de polémiques plutôt que de les éduquer pour sortir dignement de la crise dans laquelle nous sommes empêtrés…N’est ce pas ?