Contre-Regards

par Michel SANTO

Recette du soufflé (je le suis , nous le sommes) aux fraises

 

 

 

 

 

Pressez le citron. Lavez et équeutez les fraises. Mixez-les avec le jus du citron.
Passez le coulis obtenu au chinois pour éliminer les graines. Préparez six bandes de papier bristol et glissez-les en les enroulant dans six petits moules à soufflé. Fixez la bande par du ruban adhésif ou un trombone.
Dans une jatte, fouettez au batteur les jaunes avec 150 g de sucre et le sucre vanillé. Placez la jatte au bain-marie et continuez à remuer pour que le mélange triple de volume.
Hors du feu, continuez de fouetter jusqu’à complet refroidissement. Montez la crème fraîche froide en chantilly
  pas trop ferme. Fouettez les blancs en neige avec le reste de sucre.
Incorporez-les dans les jaunes puis ajoutez la chantilly et terminez par le coulis de fraises.
Répartissez dans les moules, lissez la surface et placez au congélateur 6 h. Sortez les soufflés 20 min. avant de les servir. Retirez la bande de bristol. Décorez de fraises fraîches…

Rénovation,primaires et chasse au dahu selon hussonnois…

 

J.L Hussonnois nous dit, dans un texte publié dans son blog ( Allez donc y jetter un coup d’oeil…) qu’Arnaud Montebourg  » introduit son rapport sur la rénovation du PS, qu’il vient de faire paraître,  par une phrase de Cassandre bien dans l’air du temps :

«Les écarts considérables entre les discours produits par les partis politiques et la vie quotidienne des citoyens confrontés à une société qui se délite ont mis en question la forme partisane elle-même, comme machine à désespérer le citoyen et à faire perdre à celui-ci toute forme de croyance dans l’action politique»

Trois grandes innovations y figurent : Le non-cumul effectif et strict des mandats, l’organisation de « primaires ouvertes » et un fonctionnement interne rénové du parti. » La suite dans : la chasse au dahu Voilà, c’est tout pour ce soir : migraine. Je vais prendre mes comprimés…

A Lise et Henri Barthe.

     

Lise Barthe nous a quitté en 2006. Henri, dimanche, est parti la rejoindre. C’étaient des amis. De ceux dont le souvenir restera à jamais dans nos cœurs. Nous les aimions pour leur gaité, leur élégance. Elle et lui rayonnaient à Séville, cette ville inouïe où le tragique de l’existence est mis en scène  dans  les ocres dorées de ses arènes. Une ville de fête où la présence de la mort a l’odeur sucrée du jasmin. Nous nous y rencontrâmes quelquefois. Toujours dans l’espoir d’assister au miracle. Celui de l’éphémère beauté des trois ou quatre véroniques que voudrait bien nous offrir Curro Romero. Un temps ralenti, étiré, suspendu dans le cercle de la vie. Dans une forme mêlant le rouge et le noir. Une vie plus forte que la mort. Voluptueuse. A l’image de ses jeunes danseuses de sévillanes déambulant à la tombée du jour sur les berges du Guadalquivir… Suerte Henri !

 

Les députés de l’Aude sont mal notés!

   

Pour la deuxième année consécutive, lesinfos.com publie un palmarès des députés selon leur degré d’activité au Parlement.

Ce site piloté par le journaliste Bernard de la Villardière, a passé au crible leurs interventions en commission, comme dans l’hémicycle. Originalité de ce palmarès, les journalistes ont mesuré le temps d’intervention, permettant de ne pas se contenter de trois mots lâchés pour marquer sa désapprobation.

Evidemment les critères retenus ne sont pas exempts de critiques. Ainsi en retenant le nombre de rapports publiés, on valorise de fait les députés de la majorité. De même, intégrer le nombre de propositions de loi dont les députés sont les auteurs est pénalisant pour les députés de l’opposition.

Bref, si ce classement est un peu réducteur, il donne tout de même une « image » de l’activité de nos représentants dans l’Aude. Ainsi, Jacques Bascou occupe la 502ème  place (sur 576), Dupré la 326ème et Pérez la 564ème. Bon ! pas très brillante tout de même la performance de nos élus ! D’autant qu’ils sont en net recul par rapport à l’année dernière puisque le premier de nos députés était 112ème, le second 195ème et le troisième 26ème !

Explications : le cumul des mandats, la campagne des européennes et des régionales, l’usure du pouvoir, la maladie, le stress ? J’avoue humblement ne pas avoir de réponse à cette question. Et laisse donc les intéressés y répondre… Ils ont, sur leur temps de parlementaire, apparemment, de quoi satisfaire la curiosité bien légitime de leurs électeurs, non ?

Les tracassiers de la politique.

 

 

 

 

En 1836, dans le journal «  Le Semeur », un journaliste anonyme mais non sans talent, attirait l’attention de ses lecteurs sur le caractère non constructif de l’opposition politique du moment. Un comportement déjà anticipé selon lui par l’Académie au 18ème siècle et qui tiendrait à notre nature. Un mot le définit : tracasser. C’est ainsi qu’il attaque son article : «  Le dictionnaire de l’Académie française (édition de 1776) dit que le mot tracasser désigne les manières d’agir d’un esprit inquiet, indiscret, brouillon et malin ; que l’on appelle tracasserie les discours ou rapports qui vont à brouiller des gens les uns avec les autres, et tracassiers ceux qui sont sujets à faire de mauvaises difficultés dans les affaires dont ils se mêlent. C’est justement cela. Les académiciens du dix-huitième siècle semblent avoir deviné, point pour point, la conduite de certains hommes politiques du dix-neuvième. Les tracassiers se rencontrent partout : dans la presse, dans les chambres et dans nos villes grandes et petites. » Des tracassiers de la presse et de la politique dont il brosse le portrait et les pratiques :

 « On flatte adroitement des ambitions subalternes ; on excite sous main des passions qui se taisaient dans les jours de calme ; on offre à la vanité une brillante perspective, à l’envie une vengeance aisée. La tracasserie marche, avance, comme une mine souterraine ; elle s’empare des sujets de blâme les plus insignifiants pour saper le cabinet ; puis tout-à-coup elle fait explosion, et couvre de ruines la salle du conseil. » C’était en 1836… Si l’Histoire est un mouvement perpétuel, en politique, le temps est immobile…