De retour d’Aurillac, la capitale du parapluie, avec une troisième défaite dans les bagages, les nouveaux dirigeants du RCNM ouvrent à présent les leurs. Ce serait la faute de R. Elsom ! Il aurait laissé le club en ruines … Sauf que, indépendamment d’autres raisons, ce sont bien les « sponsors narbonnais » qui, en retirant leurs « billes », ont acculé les « Australiens » a une augmentation de capital pour en prendre la majorité et s’assurer ainsi la direction du club.
Selon l’Indépendant de ce jour, qui rapporte les propos de Gérard Bertrand: « les entrepreneurs narbonnais, Rocky Elsom et Bob Dwyer » auraient décidé de signer l’accord écrit qui remettait les différents points évoqués, dans une entente cordiale car tout le monde travaille dans le même sens. » Retenons d’abord le positif: « l’entente cordiale » et les « 500 000€ » versés par « les entrepeneurs narbonnais » sur un compte bloqué.
Quelques mots sur l’AG de la SASP RCNM d’hier! Comme je l’indiquais dans mon dernier billet, le commissaire aux comptes, J.M Rouan avait bien convoqué cette AG « alerte 3 » parce que les deux premières adressées à R. Elsom étaient restées sans réponse de sa part.
Dans ma petite ville, Narbonne, le RCNM tient une place très importante dans la « culture locale » et l’imaginaire de ses habitants. Moindre que dans le passé, certes, mais encore aujourd’hui bien réelle. Le temps est en effet fini où Narbonne n’était connue dans l’Hexagone, j’exagère à peine, que par les performances de son club de rugby et la notoriété de certains de ses grands joueurs internationaux: les Spanghero, Maso et Codorniou, notamment. Le passage au rugby professionnel a fini par briser les anciennes positions et hiérarchies rugbystiques, au profit d’ensembles urbains puissants, tant en forces économiques qu’en poids démographique. Surtout en Top 14! Et la gestion de ces équipes, même en Pro2, est donc passée d’un stade artisanal et « familial », autour d’un « office notarial » avec l’appui de pouvoirs municipaux pourvoyeurs d’emplois et de subsides aux origines disons indéterminés, comme c’était le cas dans les « grandes années » sportives du RCNM, à un stade d’entreprise beaucoup plus évoluée. Ce qui implique nécessairement une « gouvernance » plus distanciée qu’au temps où « tenir » le RCNM était un levier de première importance pour les pouvoirs économiques et politiques locaux.
Dans l’Indépendant, de ce Dimanche, un article, sans fond ni « recul critique », sur les relations entre R.Elsom, le patron du RCNM, et D.Mouly, le patron de la Ville de Narbonne. Du même « tonneau » que ceux antérieurement consacrés à la farce orientale scénarisée par monsieur Ysern, père. Article qui ne fait état que des propos censés avoir été tenus par notre premier magistrat, si j’en crois le rédacteur de ce « papier », ou d’un intermédiaire « assermenté », lors de leur dernière rencontre.