Et après les murmures Taubiriens aux oreilles de la jeunesse voici les coups de gueule de Montebourg dans celles de Hollande. Annoncés dans un livre à paraître jeudi, où il y dénonce le Sarkohollandisme; et le PS, qui deviendrait libéral et conservateur. Comme les Républicains il appliquerait la même politique économique et fiscale; et les classes moyennes en seraient les principales victimes. Matraquées de tous côtés, elles seraient, par taxes et impôts sans cesse augmentés.
Démission exigée par François Hollande ou démission donnée par madame ChristianeTaubira, peu importe, sa sortie était de toute façon programmée pour une raison politique de court terme évidente, son opposition au projet de loi de révision constitutionnelle, d’une part, et pour celle, plus stratégique, de son incompatibilité totale avec la stratégie présidentielle de recentrage vers le centre-droit, de l’actuel occupant de l’Élysée.
Horizon bouché et confusion totale. Un PS schizophrène : vieille gauche dans son coeur militant et social-libéral dans ses têtes dirigeantes; une gauche de la gauche unie dans la défensive; une droite divisée entre partisans d’un « compromis historique » avec le courant Hollande-Valls (Le « front républicain » de NKM, Raffarin et de quelques centristes), ceux de la « ligne forte » à la Sarkozy-Waquiez, et le marais Juppéiste…
Ce vendredi 13 devait être une journée de détente pour le président. Mais à 21h36, sa soirée bascule. Et son quinquennat avec. Des explosions viennent de se produire à l’extérieur du stade de France. François Hollande, qui assiste au match France-Alllemagne, est informé des multiples attaques qui ont été menées dans différents points de la capitale. La France, selon ses propres mots, entrait «en guerre» contre le terrorisme islamiste. 130 morts, plus de 350 blessés, dont certains graves, très graves. l’État d’urgence était proclamé et les priorités politiques pour les mois à venir étaient chamboulées. Le temps n’est plus, comme jadis cela était dit, à la « redistribution », il exige désormais le renforcement et l’augmentation des effectifs de police, de gendarmerie et de justice.
Dans la revue de presse de ce matin , sur France Culture, j’entends que François Hollande aurait habilement piégé Nicolas Sarkozy, en particulier, et la droite en général, en reprenant son credo sécuritaire et certaines de ses propositions. Tiens donc! Comme si les évènements dramatiques que nous vivons étaient un terrain propice à ce genre de manoeuvres politiciennes. Un point de vue insultant pour le gardien de l’ordre public et de la sûreté des français qui, devant des périls comme ceux qui nous menacent, ne peut que remiser ses options idéologiques et politiques pour n’agir que dans le seul intérêt national.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]