Madame Nathalie Granier-Clavet n’est plus la 3e adjointe du maire de Narbonne déléguée, notamment, à l’urbanisme. Elle ne pourra pas donc pas m’éclairer, en tant que telle, en tout cas, sur certains aspects juridiques, de la procédure, très particulière, retenue pour l’attribution du marché public concernant la salle multimodale.
En effet, contrairement aux marchés classiques conditionnés par l’interdiction d’associer une entreprise à la conception d’un ouvrage, c’est la procédure dite « conception-réalisation » qui a été choisie par le conseil municipal par une délibération du conseil municipal en date du 24 septembre 2015.
Dimanche matin, 28 novembre, dans le Midi Libre, toute la page 3 était consacrée à la dernière réunion bimensuelle de Nouveau Narbonne, photos et « paroles de militants » à l’appui. Pas toute cependant, une réclame de « Giam » invitait, elle aussi, les lecteurs de ce journal à des journées « portes ouvertes », en décembre, avec l’assurance de « Gros Scoop ».
Les représentants de « L’Association des Amis du Parc des Sports et de l’Amitié » ont été reçus par Didier Mouly, hier. Entendus ils le furent, mais pour s’entendre dire que la salle multimodale à 20 millions d’euros d’investissements – sans compter les investissements périphériques nécessaires – et 2 millions de frais de fonctionnement annuel, se ferait bien dans l’enceinte du Parc.
Quiconque entre dans Narbonne par l’avenue Hubert Mouly aura remarqué l’avènement de deux programmes urbains physiquement tout proches -mais politiquement antagonistes. Tout d’abord la Salle Multimodale qui, quoiqu’encore invisible, a déjà son panneau ainsi qu’une date d’inauguration, le 18 décembre 2018 (c’est aussi mon anniversaire mais les faits ne sont pas liés). Si elle est réalisée, cette salle sera une réussite incontestable de l’actuelle équipe municipale, non pas en terme d’intelligence du programme, mais de pugnacité politique.