Quand, en un instant (20h30, hier), la nature et l’art soudainement se confondent, on tente, poussé par je ne sais quel instinct, de s’en saisir, en pensée, d’abord, puis, dans la circonstance, par l’usage imparfait d’un appareil photo. C’est alors, et dans le même mouvement, que me sont venues à l’esprit une succession de toiles de Piet Moget, vues, de son vivant, dans son hameau du Lac, près de Sigean, qu’à tort, disais-je un jour à l’ami Olivier Bot, on qualifiait dans certains milieux « d’abstraites ». Ce que je contestais ! Je prétendais au contraire que Piet était un grand peintre « figuratif ». On pourra certes me rétorquer que le cadrage de cette photo est un choix qui transforme ce moment « naturel » en un objet abstrait du réel, une image, mais il n’empêche… Reste toutefois cette question : si je ne connaissais pas l’œuvre de Piet Moget, aurais-je pu jouir aussi intensément de cet instant ? Mais n’est-ce pas le propre de l’art que de transfigurer le réel, de le sublimer et parfois de le comprendre d’une manière inédite et inattendue.
Sigean est une commune à une vingtaine de kilomètres au sud de Narbonne. Vers 1970, employée dans l’immobilier, Marie Lacaze habite une maison au bord de l’étang à l’écart du centre de Sigean, avec sa fille Julie. Noël, l’époux de Marie, est décédé cinq ans plus tôt ; leur aîné Simon est mort à l’âge de douze ans. Marie reste en contact avec Germaine Marty, la sœur de son mari, qui élève seule sa fille Gilberte, étudiante dans le social. Elle laisse une grande liberté à Julie, âgée de dix ans, qui aime flâner aux abords de l’étang. Le jeudi est encore le jour de repos des écoliers.
Voilà un transfert de compétences (1) vers le Grand Narbonne, très intéressant. De quoi s’agit-il? De la gestion des milieux aquatiques et de laprévention des risques d’inondations. Actuellement, elle est gérée, pour ce qui concerne le bassin de la Berre et du Rieu, par un syndicat mixte. Un syndicat dont le budget est alimenté par les contributions des communes membres, dont Sigean.
Cet automne, la façade méditerranéenne française a été touchée par une quinzaine d’épisodes de pluies diluviennes. Durement éprouvées, les populations apprennent à vivre avec le risque. Ci dessous le reportage de Guillaume Mollaret, publié dans le Figaro (son édition abonnés):
«Tu veux une nouvelle carte de visite d’expert d’assurés ou je la mets à la poubelle?» Danielle Mallet n’y va pas par quatre chemins pour dire ce qu’elle pense. Quelques secondes auparavant, cette adjointe au maire de Portel-des-Corbières (Aude) venait de renvoyer, courtoise et ferme, ce professionnel chargé de défendre les intérêts d’un assuré face à l’expert de sa propre assurance. «Des vautours!», résume la pétillante grand-mère, sans autre forme de procès. Proprement chassé de la mairie, notre expert d’assuré ne devrait cependant pas chômer…
Décidément , dans le Grand Narbonne, rien ne se passe comme partout ailleurs. À ma connaissance, en tout cas, et pour les seules cantonales de 2015. Qu’on en juge!
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]
Me 6.11.2024 Le rêve de Jean Luc. Devant son miroir, tout en se rasant, Jean Luc dicte à son microphone, après avoir pris connaissance de la victoire de Trump, les premiers mots de son commentaire […]