L’expérience intérieure à contre-courant !


 


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Dimanche ! Le temps du repos et du retour sur soi. Pour qui ? A peine un peu plus d’une heure pour écouter cette paisible et intelligente conversation entre P. Sollers et J.Kristeva aux Cordeliers ; une heure hors du temps réel. Mais qu’est ce donc que ce temps là ? Un flux continu d’ informations propres à lessiver des cerveaux qui voudraient apprendre quelque chose par eux mêmes. A contre courant, de ce mouvement perpétuel, se placer résolument dans le temps de l’expérience intérieure, qui est une connaissance… On n’y perd jamais son temps !
 

Bonne écoute ! 

 

J’oubliais ! Merci à Marie Françoise Hourcq pour ce petit cadeau…

Lire André Blanchard, un dimanche: « Et ne nous faîtes pas honte, hein, votez bien! »

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« Ni fielleux, ni bilieux, il joue jusqu’au bout du rouleau la partition du désespoir gai, du nihilisme fugueur. Il est rare qu’on sente autant, en pleine lecture, la chance qu’on a d’être un lecteur. » C’est pour ces lignes de Beigbeder, que je lis en ce moment, le matin, tôt de préférence, les derniers « carnets 2009-2011 » d’André Blanchard publiés sous le titre « À la demande générale », aux éditions « Le Dilettante ». On y trouve ceci, à la page 101 :

Peu de mots et beaucoup de sottises.

 

 

 

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Monsieur Jerphagnon a rassemblé dans un petit livre disponible en format de poche les meilleures pensées des esprits les plus vifs sur ce continent en expansion continue qu’est la sottise.Vingt-huit siècles qu’on en parle! Et les raisons qu’on continue d’en parler encore dans les Vingt-huit siècles prochains et ceux qui suivront ne sont pas  près de disparaître. Les médias modernes s’en chargent! On se souvient peut-être de cette phrase désormais célèbre de l’ancien patron de TF1, qui disait de son métier qu’il consistait à occuper le maximum du temps disponible des cerveaux tout entier fixés sur des écrans à absorber continûment des images; son objectif, comme celui de ses confrères, étant de former les esprits à l’imprégnation spontanée et inconsciente des injonctions publicitaires de sa chaîne,  et partant de maximiser ( c’est son vocabulaire ) sa rentabilité financière et les ventes de ses entreprises clientes. Il n’est pas trop exagéré de dire aussi que ce langage publicitaire, fait de peu de mots qui ressemblent à de vagues images, est devenu celui  d’une classe politique tout entière formatée par les nouvelles techniques de la communication, et d’une large part de l’opinion publique. Twitter en est la forme la plus aboutie, et son succès planétaire témoigne de cette extension de l’empire du peu sur nos consciences . De sorte que les  » idées reçues « , qui,  jadis, étaient recensées et voyageaient dans un fameux dictionnaire,  circulent aujourd’hui , si je puis dire, à la vitesse de la lumière. N’allez pas croire cependant que je serais rétif à toute forme d’expression littéraire courte et ramassée. J’éprouve ainsi le plus grand plaisir, par exemple, à lire les nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon. Hilarantes, elles sont un parfait antidote au langage fats foot contemporain et aux sottises qu’il véhicule. Pour vous en donner le goût, en voici deux, en guise d’entrée   :

   ― A Oyonnax, Mlle Cottet, 18 ans, a vitriolé M.Besnard, 25 ans. L’amour, naturellement. (Havas) 

et celle ci :

  ― Mal en prit à Renaud de se hasarder à portée de fusil du professeur Thalamas, qui chassait à Gambais. A cette heure, il agonise. 

Et puis quand même celle ci encore, plus en rapport avec notre sujet :

 ― Les filles de Brest vendaient de l’illusion sous les auspices aussi de l’opium. Chez plusieurs la police saisit pâte et pipes. (Havas) . 

Bonnes lectures et bon dimanche !

L’Art-spirateur de Narbonne.

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Jacques Bascou voulait envoyer l’aspirateur à déchets de Michel Moynier à la poubelle, il va le recycler en centre de traitement et de valorisation d’œuvres dites «d’art contemporain». Connaissant bien les deux, et sans risque de me tromper, j’y vois à la manœuvre les amis Privat (Louis) et Moget (sa fille). Inutile de dire que ça va décoiffer et retourner la tuque des narbonnais. La présentation de ce qui n’était jusqu’ici qu’une proposition sera officiellement faite aujourd’hui, nous dit le Midi Libre. Je ne gênerai pas les journalistes locaux ni le maire de Narbonne en livrant ce que je devine de ce projet, mais peut-être conviendrait-il aussi  de réfléchir d’ores et déjà à ce qui demain pourrait accueillir les œuvres et les collections de Piet Moget, le père.

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