Christian Bourquin a-t-il jamais été « socialiste »?

Unknown-3Si la promotion et la défense du « progrès social et politique » devaient caractériser ceux qui prétendent être socialiste, à coup sur , lui ne l’est pas … Défenseur inconditionnel du cumul des mandats et champion du maintien en l’état du mille-feuilles des collectivités territoriales, il est de cette race d’élus de  » progrès  » qui , après avoir conquis des mandats , des pouvoirs et un confortable statut économique et social, n’entendent pas qu’on les en prive .

Bourquin « J’ai dit non à Manuel Valls » Un calendrier bousculé qui n’ébranle pas Christian Bourquin. Le sénateur socialiste des P.-O. et président du conseil régional de Languedoc-Roussillon se dit « serein et posé ». « La notion de date et de découpage n’est pas le premier sujet qui m’intéresse. Il faut se demander quelle France des collectivités veut-on et quels rôles veut leur donner le gouvernement, affirme-t-il. Un découpage du Languedoc-Roussillon n’est pas à l’ordre du jour et serait incohérent : on est la Région la plus attractive de France ! J’en ai parlé avec Manuel Valls et je lui ai dit que c’était non pour le Languedoc-Roussillon. Quant aux Départements, j’ai été président du conseil général des P.-O. pendant treize ans, leur proximité sociale et humaine est irremplaçable. Transférer le social aux intercommunalités ou aux Caf, c’est désespérant, il faudrait encore recruter, ce qui n’est pas propice aux économies. Non, c’est pas sérieux ».

L’indépendant du 17 mai 2014 ; Édition Perpignan

Au plan humain, on peut le comprendre ! Il n’est pas facile en effet de placer sur l’autel du  » progressisme  » la tête d’un exécutif comme celui de la région Languedoc-Roussillon et celle du département des P.O – qu’il dirige de fait . Cela représente un capital symbolique , politique et financier considérable, et en accepter le sacrifice suppose une conscience de sa nécessité libérée de tout attachement  » patrimonial  » , une abnégation totale à l’endroit d’intérêts politiques personnels.

Le moins que l’on puisse dire, dans le cas présent, est que le dévouement de monsieur Bourquin à son parti et à sa cause à des limites que sa raison pratique impose … Ce qui démontre au demeurant que c’est toujours dans ce genre de circonstances que la vérité d’un engagement et d’un caractère se dévoile ; et qu’apparaissent au grand jour les véritables ressorts d’une trajectoire personnelle .

Que l’on me comprenne bien, je ne fais pas ici le procès d’un parti en critiquant le comportement d’un de ses membres . C’est celui de la duplicité et de l’incohérence dont il est ici question. Du double jeu ( je ! ) entre des postures idéologiques , voire philosophiques et morales, et l’exercice d’un ou des pouvoirs, en politique surtout. Et ces dispositions d’esprit n’ont pas de frontières partisanes …

Sur le flanc droit politique, par exemple, j’ai connu un Président d’exécutif régional ultra libéral qui , au quotidien , agissait et décidait en interventionniste compulsif dans tous les secteurs de sa compétence ; y compris et surtout dans le champ économique …

Alors, pour en revenir à celui qui dirige notre région , Christian Bourquin , force est de constater que l’intérêt du pays, celui de son propre parti et de sa crédibilité passent après les siens . Ceux d’un homme et d’un  » militant  » qui pourtant sans trembler prétend les défendre …

C’est ainsi que se discréditent les hommes politiques, pas tous, et c’est heureux ; et que meurent avec eux les idéaux dont ils s’habillent …

Kerviel ! Un piège à com ?!

Ou comment avec un peu d’imagination , un avocat astucieux et un journaliste espagnol manipulent les médias qui , à leur tour , nous manipulent sans vergogne.

Kerviel parle donc désormais à Mélenchon et aux oiseaux.

Il est notre François d’Assise …

Un parfait piège à com !

À lire cette analyse argumentée de « La plume d’Aliocha »:

L’Europe est ce que la France ne parvient pas à faire, c’est-à-dire une machine à compromis ! …

L'Europe est ce que la France ne parvient pas à faire, c'est-à-dire une machine à compromis ! ...

On approche du 25 Mai et des élections européennes . Avez vous entendu ou lu quelque chose qui présente la vérité de la politique menée par l’Union Européenne et du rôle – et du fonctionnement – de son Parlement ? Moi pas !

Je vous conseille donc de méditer ce bon papier d’Eric Le Boucher paru dans  » les Echos  » du 16 mai. Je ne vous en dirai pas plus et vous laisse goûter cet extrait où il est aussi question de la France et de sa classe politique :

Présenter le scrutin du 25 mai comme un match Juncker-Schulz est complètement factice. « Les programmes des deux grands partis européens (la droite du Parti populaire européen et la gauche du Parti socialiste européen) ne sont pas très éloignés l’un de l’autre et n’affichent, en réalité, que des nuances », note avec justesse Jean-Dominique Giuliani, le président de la Fondation Robert-Schuman. Il rappelle que Jean-Claude Juncker est un démocrate-chrétien luxembourgeois dont les « préoccupations sociales sont réelles » tandis que Martin Schulz est un social-démocrate allemand « réaliste au plan économique ». « Tous deux, poursuit Giuliani,siègeraient en France au centre et même ensemble au centre-gauche ! » Ajoutons que l’un comme l’autre parlent parfaitement français et sont des militants de l’axe franco-allemand (1). Pourquoi ne pas dire ces faits et continuer de nous emmener au cirque ? Pourquoi la classe politique française est-elle incapable d’expliquer la réalité de l’Europe ? Incapable de dire que l’Union n’est pas un combat mais tout l’inverse, l’Europe est ce que la France ne parvient pas à faire, c’est-à-dire une machine à compromis ? A Strasbourg, les alliances sont à géométrie variable : UMP et PS votent souvent ensemble et ils sont rejoints, dans 40 % des cas, par le FN et le Parti de gauche !
 

Le Grand Narbonne! Des  » zombies  » refont le monde …

grand Narbonne

 

Deuxième sortie diurne de nos  » zombies boys  » narbonnais! Et grande bouffée de délire politique rapportée par un nouvelliste de  » ‘Indép ». « L’ agglo ça ne sert à rien », « on est chez nous », « il n’y a aucun intérêt commun  » – et j’en passe, soyons poli: pas de qualificatifs! – pleurent de concert Malquier et Mouly .

Des zombies au Grand Narbonne ?! | Contre-Regard.com

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Jamais une page de « Une » – et ses titres – n’aura été aussi bien accordée à son principal objet . Le conseil communautaire du Grand Narbonne s’est en effet réuni hier sans les délégués de Narbonne. Ils « conférençaient » devant la presse locale en seule compagnie des maires de Fleury et de Roquefort, et de ceux – imprévisibles et incontrôlables – d’Ouveillan et Mailhac… Une photo intéressante où apparaît celui qui semble être le vrai patron de la Ville de Narbonne : Bernard Malquier, le premier adjoint de Didier Mouly.

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