Dans mes notes, ceci piqué dans » Entre chien et loup » d’André Blanchard, le grand solitaire de Vesoul : » Ce serait beau, ce serait crâne aussi, un gouvernement qui abdiquerait l’hypocrisie, celle dont la cause, voire la nécessité, est de masquer l’impuissance à remédier à la crise économique. Ce gouvernement s’adresserait au pays, un beau matin, comme suit : – En désespoir de cause, nous miserons dorénavant sur le cancer, sur le sida, sur l’alcool au volant, sur les crimes et autres attentats terroristes, etc., afin de résorber le chômage : c’est la voie de la sagesse. Que la nature fasse son œuvre où l’homme fait faillite. » Et cette première remarque, plus légère, de Robert Mallet dans son » Apostilles ou l’inutile et le futile « ( édition originale tirée en 2500 exemplaires dont je possède le numéro 1336 trouvé chez mon soldeur habituel . Bonne pioche ! ) : » On peut toujours être plus grand qu’on est : il suffit comme la danseuse de faire des pointes » Qui me fait irrésistiblement penser à tant de ceux qui nous gouvernent . Sans m’épargner pour autant…
À la Rochelle, le bateau de Désir tangue . Ségolène, la première à prendre la barre n’a pas fini de sonner le rassemblement que Martin, pas le comique, le Ministre, ouvre une trappe à voix.
Ouf, enfin à la Lanterne ! Ah, ça ira, ça ira… chante Valérie, dans le Parisien, ce matin. Qui nous l’éclaire, en ombre chinoise, sur les studieuses vacances d’elle et François : » Cette année, il a prévu, en plus de ces rendez-vous téléphoniques, de répondre lui-même à quelques lettres de Français. Il en reçoit cinq mille par mois, c’est beaucoup, mais il tenait à en lire le plus grand nombre » . On l’imagine, comme au temps jadis, quand les dames se plaçaient dans les lanternes de la Grande Chambre pendant que le roi tenait un lit de justice, l’assister dans ce titanesque labeur épistolaire. Une harlequinade ! Ségolène nous contait fleurette et chabichou, Valérie veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes. On se croirait dans » Jours de France « , quand ceux du château voulait faire simple, peuple et pour tout dire normal…images d’une épouvantable vulgarité. Le monde de la politique étant une lanterne magique, j’y verrais plutôt François parcourant les allées d’un parc du même nom, en plein jour, un falot rose à la main, déclarant à ceux qui lui demanderaient ce qu’il fait : « Je cherche la croissance » ( variante: » je cherche une inversion de courbe » )
Marly-le-Roi est une commune française située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Marlychois. Et son salpicon, la timbale de Marly. Un mélange à base de légumes, de fruits ou encore de viande coupés en petits dés. Cette jolie petite ville offre à ses visiteurs et à notre Président le visage bucolique d’une cité des bords de Seine où séjournèrent les Impressionnistes. Son musée de la Maison Fournaise fait revivre à ses visiteurs les heures joyeuses de cette célèbre guinguette du XIXème siècle. On y découvre également le restaurant du même nom qui servit de décor au » Déjeuner des Canotiers » de Renoir. On n’oubliera pas non plus son musée de la Grenouillère, qui fut en son temps un haut lieu du divertissement populaire, fréquenté aussi par les bobos de l’époque. En Août 1869, attiré par la réputation du café-bal, Napoléon III, accompagné d’Eugénie, rendit une visite aux propriétaires des lieux Monsieur et Madame Seurin. Le 8 août de cette année 2013, c’est François Hollande, accompagné de Fleur , qui, au terme d’un pèlerinage commencé sous l’égide du foie gras, à Auch, se promenait dans Marly sous le seul signe de Badinguet, Badinguette étant sous les Tropiques . On se souvient peut-être que certains commentateurs avaient affublé Sarkozy de ce sobriquet au motif de sa proximité avec les affaires et la finance . L’histoire est farceuse, tout de même ! À la Lanterne, ce soir, et pour une semaine de vacances dans cette résidence d’Etat réservé pourtant au premier ministre, François pourra méditer, dans la chambre où Nicolas et Carla passèrent leur première nuit de noces, sur ces étranges coïncidences. Pas sur que Valérie apprécie ce voisinage subliminal…
Cette phrase de Gaëtan Delafolie trouvée dans son article sur la » braderie » de Narbonne, lu , ce matin, dans l’édition de la même ville du Midi Libre de ce jour : « Jeudi 1 août, à midi, les terrasses affichaient toutes complètes. » Complètes, bigre ! Complètes, elles l’étaient sans doute les terrasses, mais peut-on dire, sans blesser l’oreille et l’usage, qu’elles affichaient complètes ? Même précédées de toutes, les dites terrasses n’affichaient qu’un seul et même message : complet ! non ? Ce soir là, sur les Barques, les commerçants du centre ville donnaient concert. Le Rive gauche aussi, 50 mètres plus loin. Cacophonie ! Bouillie sonore fortement dosée en violents décibels et pauvres onomatopées anglo-saxonnes. Une purée aux accents d’ici. Incompréhensible aux oreilles d’un hooligan analphabète et beurré… Une affiche de folie, Gaëtan ! Les terrasses étaient clairsemées. Le complet, quoi !
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
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