Claude Lanzmann et Jean Cau, une amitié inaltérée…

       

J’écoute le troisième entretien accordé par Claude Lanzmann à Laure Adler (À voix nues), diffusé sur France le 28/12/2005. Tout à la fin il évoque sa découverte, grâce à un camarade de lycée, de L’Etre et le Néant de Jean-Paul Sartre qui venait de paraître. Ce camarade était Jean Cau [1] : ils préparaient ensemble l’Ecole Normale supérieure à Louis-le-Grand. Cau, raconte Claude Lanzmann, était persuadé que pour réussir dans le monde littéraire et intellectuel parisien, il fallait assurer le « secrétariat »  d’un « grand auteur ». Le seul qui répondit à son offre (envoyée aussi à Benda, Genet, Cocteau…) fut Sartre qui, lors d’un rendez-vous au café de Flore, sortit un paquet  de « papiers » de sa poche et dit à Cau : « débrouillez-vous avec ça » ; ce qu’il fit pendant onze ans, de 1947 à 1956, rapporte Lanzmann.

Ainsi, aussi, nous « parlent » les bleus…

 

 

Hier, sur le coup des 17 heures, la plage était déserte (presque : quelques grands-mères retraitées et leurs petits-enfants l’occupaient) et le sable encore très chaud ; le vent pliait les parasols, le soleil brûlait les yeux, l’eau gelait les pieds (et le reste !) ;  des vives piquaient aussi, me disait-on. Au loin, un scooter brisait l’horizon et pétaradait (quel con !) ; plus près, des sternes – à la verticale – plongeaient (quel spectacle !) et un goéland (quelle enflure !) gueulait. Fatigue ! Et puis plouf ; et ce moment précis, immobile, face au ciel… Joie !

J’ai rencontré « la petite fille nue » de la célèbre affiche du cinquantenaire de Port Leucate…

La petite fille qui suit du regard le cerf-volant rouge filant au gré du vent dans un beau ciel bleu s’appelle Carol. Carol Paredes ! Elle avait cinq ans quand le photographe a saisi cette belle image sur une plage de Djerba, en décembre. Et c’est encore avec beaucoup d’émotion qu’elle raconte cette extraordinaire et innocente aventure qui allait engager toute sa vie d’adulte. Un véritable conte de fée pour cette petite fille née dans une famille modeste de Toulouse et repérée lors d’un casting par une agence de communication chargée de la promotion de la jeune station touristique de Port Leucate.

Ce que nous dit de notre époque l’affiche « censurée » du cinquantenaire de Port Leucate…

Pour les débuts de Port-Leucate, Jacques Séguéla, qui commençait sa carrière dans la publicité, a conçu sa campagne de promotion imaginée en 1968 avec ce slogan : « Port-Leucate, le pays de la liberté »,  au-dessous duquel on peut voir un garçon et une fille nus se tenir par la main devant la mer, suivant du regard leur cerf-volant laissé à sa liberté dans un ciel parfaitement bleu.

Patrick Chappert-Gaujal transmue l’Aspirateur en « objet » d’art…

Samedi, 17h 30, sur le « parvis » de terre battue de l’Aspirateur une foule exceptionnellement nombreuse d’artistes, de collectionneurs, d’hommes et de femmes politiques (de tous bords et statuts) d’amis, d’amateurs d’art en général et de celui de Patrick Chappert-Gaujal en particulier, venue des quatre coins de la région (et de bien plus loin encore), attendait avec impatience la fin du discours de Didier Mouly (heureusement bref !) pour se précipiter dans le ventre de cet équipement d’acier et de béton aux formes étrangement magnifiées par cet évènement, afin d’y découvrir (ou de retrouver) quelques unes de ses emblématiques pièces.

Articles récents