Il ne cessait de répéter : « Cristi, quelle campagne. Si nous ne réussissons pas après ça ?»

Bel-Ami ! Robert Pattinson. Film de Declan Donnellan, Nick Ormerod, 2012 : Journal.


Depuis Bel-Ami de Maupassant, rien n’a vraiment changé. Je consulte mes notes sur ma liseuse (Kindle) et tombe sur ceci, à l’emplacement 3435 :

« L’article parut sous la signature de Georges Du Roy de Cantel, et fit grand bruit. On s’en émut à la Chambre. Le père Walter en félicita l’auteur et le chargea de la rédaction politique de La Vie Française. Les échos revinrent à Boisrenard. Alors commença, dans le journal, une campagne habile et violente contre le ministère qui dirigeait les affaires.

L’imprimerie Farges, dernier vestige d’un centre ville qui perd son « âme » !


C’est dans le New York Times – et en français ! – qu’Adam Nossiter publie un très bel article (ici) titré : « En France, le déclin des villes de province est celui d’un marqueur de son identité. » Il nous amène à Albi, une ville qu’il connaît depuis presque 35 ans, pour y être passé à plusieurs reprises après l’installation de ses parents à Paris lorsqu’il avait 4 ans, pour en faire l’emblème, le témoin de ce déclin.

L’extension du domaine de la bêtise !


Dans « La bêtise s’améliore », sorti en 2007, Belinda Cannone fait dialoguer trois personnages autour de l’amour, la politique, l’économie, l’art, la morale, le désir, le bonheur… Trois personnages qui s’étonnent de ceux, nombreux, dont nous respectons l’intelligence et qui s’en servent bêtement. Comment comprendre en effet que des esprits sophistiqués, et en apparence libre, en viennent à patauger dans les idées toutes faites ?

Madame Serres ! Une belle et vieille dame digne de mon quartier !

Tous les jours, je la vois passer sous ma fenêtre. Tous les jours et en toute saison. Par tous les temps. Elle s’aide d’une canne. Son corps l’entraîne irrésistiblement vers le sol. Tous les jours, je la vois s’en aller faire ses courses. Ou en revenir. Son sac, trop grand, effleure la chaussée.Trop grand et trop  lourd, me dit-elle, quand je la trouve assise sur un banc,  là devant ma porte… Dimanche, infatigable et obstinée, c’est dans le cœur des halles que je la trouve parfois au milieu de badauds et d’acheteurs pressés. «Sale temps ! quel vent !». Elle me détaille ses achats d’une voix enrouée ; et me quitte en ouvrant son chemin sa canne pointée comme une épée. Un peu plus loin, elle se retourne le sourire aux lèvres : « 102 ans quand même ! » C’était « hier », il y a trois ans.  Madame Serres, ma voisine, puisqu’il s’agit d’elle, fête aujourd’hui son anniversaire. À n’y pas croire ! Bon et nombreux autres dimanches, Madame …

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