Quatre vies. Quatre œuvres. Quatre éclats du XXe siècle.
Ils se sont croisés à Paris, capitale du feu et des avant-gardes. Ils se sont aimés, admirés, combattus. Parfois frères, parfois rivaux.
Picasso. Le maître. Tout transformer. Tout dominer. Le cubisme, la céramique, le combat politique. Guernica comme drapeau.
Miró. L’inverse. L’isolement. La faim qui crée des étoiles et des oiseaux mutants. La Catalogne comme racine. La poésie comme arme.
Dalí. L’excès. Le délire en précision d’horloger. Flamand halluciné. Trop surréaliste pour les uns, trop franquiste pour les autres. Toujours provocateur.
Dora Maar. Photographe de l’ombre. Scalpel de lumière. Amante et témoin de Picasso. Blessée. Mais debout.
Tous marqués par la guerre. Tous obsédés par la liberté, chacun à sa manière.
L’exposition raconte leurs destins croisés. Elle montre que l’art n’est jamais seul. C’est une lutte. Une blessure. Une illumination.
C’était dans les années 2000. À Moux, dans les Corbières. Là que j’ai rencontré Serge Griggio. Dans son atelier : l’ancienne épicerie du village. Aux murs, une série de toiles : « Dyptique Griggio Pirotte ». Pirotte ! Pirotte admiré. Ici, lu, commenté. En plein cœur des Corbières. Ma surprise fut grande.
Il était dans un coin de ma cabane. Parmi d’autres livres attendant d’être lus. L’inondation est un très court roman, moins de soixante pages, de Evgueni Zamiatine. Son dernier texte publié – en 1929 – avant l’exil.
Je me méfie toujours des livres fraîchement parus, ces œuvres que la rumeur critique, souvent complaisante, encense ou démolit sans recul. Trop de bruit, trop d’échos parasites. J’attends que le temps fasse son œuvre, qu’il trie, qu’il efface ou qu’il consacre.
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