Faux débats ? Débat sur le débat ? Débat nécessaire, mais sous conditions ? Débat sur les conditions nécessaire d’un débat ? Pas de débat ? Convention alors ? Sur la laïcité ? La place des religions ? L’islam en particulier ? Les problèmes concrets qu’il poserait ? La prière dans les rues, les demandes religieuses dans les hôpitaux ? Les dispositifs juridiques en vigueur souffriraient-ils d’erreurs d’interprétations ou d’une méconnaissance totale de la part des autorités publiques chargés de les faire respecter ? Des circulaires d’applications et des formations ne pourraient-elles être mises en place pour y pallier ? Pourquoi donc utiliser un « marteau pilon » pour écraser « une mouche » ? Voudrait-on jouer sur les peurs ? Entre la lâcheté républicaine et sa sœur jumelle la démagogie islamophobe, point d’espace pour un vrai dialogue démocratique ? Un vrai débat ? De ceux qui font l’essence même d’une République laïque ? C’était bien une hirondelle qui virevoltait, ce matin, dans le ciel gris de Narbonne. Puis une autre et une autre encore… Enfin !
Un vent violent souffle au dessus des toits de Narbonne. Rien d’inhabituel. Il nous vient du Nord, comme d’habitude. Il pousse à grande vitesse vers la mer les eaux menaçantes de nos rivières. Le ciel a retrouvé son bleu lumineux aussi. Un bleu qu’éclairent les amandiers. Finie l’angoisse poisseuse de ces trois derniers jours. Comme si là bas les cerisiers allaient enfin fleurir…
Une catastrophe qui me laisse encore sans voix. Un peuple qui souffre dans la dignité. L’apocalypse nucléaire surgissant comme un cheval fou dans nos salons. Des images de fin du monde. Et des images d’hommes et de femmes aussi affrontant des dictatures. A mains nues. Une aubaine pour des potentats embusqués : ils tuent. Sans scrupules. Cependant qu’en France, on glose sur DSK et les « cantonales ». Dérisoire, pathétiquement dérisoire. Ce matin, un vague sentiment de honte m’envahit. Silence !
A Nantes,trois des six salariées de l’espace Simone-de-Beauvoir ont fait grève hier, à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes. Leurs raisons : leur employeur, une association de militantes féministes, «n’applique pas en interne les valeurs qu’elle défend à l’extérieur». Temps partiel «subi» et salaires insuffisants, notamment.
Du côté de la direction, Michèle Frangeul, la présidente de l’espace Simone-de-Beauvoir, financé à 80 % par la mairie, rétorque : «Cela revient à dévoyer le sens de cette journée, où l’on défend les droits universels des femmes.»
En d’autres termes, «mettez nos valeurs sous le paillasson et défendez les chez les autres». La version nantaise du célèbre slogan sartrien : «l’existentialisme est un humanisme». Et un exemple philosophique de la «mauvaise foi» si brillamment exposé par Jean Paul dans son célébrissime texte, le «garçon de café».
A Nantes, il ne pleut pas toujours. On se lâche parfois…Et une petite lueur de «vérité» éclaire les âmes…
Lundi 21 février,« Jeudi Noir »tentait d’occuper à l’heure du déjeuner un immeuble appartenant à l’Etat gabonais, 51, rue de l’Université. Ce qui ne manque pas d’humour, mais aurait tout aussi pu virer au lynchage médiatique. Par les temps qui courent, il convient en effet d’être attentif au choix des cibles et des mots. Enfin ! Pour en revenir à cet « acte citoyen » d’étudiants mal-logés (c’est la clientèle de « Jeudi Noir »), le plus drôle est leur profil. On y trouvel’assistant parlementaire de Noël Mamère, qui sans doute passait làpar hasard, accompagné detrois chargés de mission au Conseil Régional d’Ile de France, des voisins de la rue Barbet de Jouy, et des directeurs de cabinet d’Europe Ecologie et du groupe Front de Gauche au Conseil Régional d’Ile-de-France. Quant aux journalistes d’Alternatives Economiques et trois autres pigistes, ils étaient là, ben voyons, voyons voir, pour couvrir l’évènement dont ils étaient les acteurs…Ce qui ne manque pas d’esprit de manipulation et leur garantit une belle carrière dans les médias nationaux. Nos fonctionnaires territoriaux ayant fait la preuve, eux, de la haute conception qu’ils se faisaient du service public. Sans commentaires…
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