Philippe Vergnes, le président de la Chambre d’Agriculture de l’Aude, a décidé de « prendre le taureau par les cornes ». Ce sont ses termes. Appropriés, en l’espèce. Et de se rendre prochainement, nous annonce-t-il, dans un « campo » de la région de la Mancha pour l’affronter. L’animal : la filière viticole espagnole. Elle serait « manso » et pratiquerait un toreo d’esquive préjudiciable aux intérêts des viticulteurs du cru. Pour le sortir de sa « querencia » et le toréer à sa main, notre « quijote » audois lui tend la « muleta » d’une hausse des prix coordonnée profitable à tous. Une entente, quoi! Avec le risque de recevoir trois magistrales « piques » de l’Autorité de la Concurrence, et rentrer, tête basse, au toril. Qui ne l’avait averti de « bien prendre garde? », et « que c’étaient des moulins à vent et que, pour s’y tromper, il fallait en avoir d’autres dans la tête? » (Cervantès)…
C’était hier, après-midi. Il faisait beau. Ciel bleu! L’air, doux, se prêtait à la flânerie. Les premières feuilles, vert tendre, des platanes, à peine vibraient. Mélancolie des premiers beaux jours! Et puis dans ce jardin public d’habitude si calme, des cris.
Des commentaires ineptes, j’en lis tous les jours – j’exagère: pour tous les jours – dans la presse numérique et les réseaux sociaux; des rumeurs et de fausses « infos » chargées de haine, des amis ou des relations exerçant un mandat politique, régulièrement en sont les victimes – par voie postale ou par le « bouche-à-oreille »…; des mises en accusation – raciste! ou fasciste! – pour clore une discussion, l’univers médiatique – surtout en fin de soirée – en est constellé; des complots de toutes sortes – la « finance cosmopolite » est le plus coté sur ce marché-là (suivez mon regard!) -, il en fleurit chaque semaine dans les champs pollués de la « médiasphère »…
Dans l’Indépendant, de ce Dimanche, un article, sans fond ni « recul critique », sur les relations entre R.Elsom, le patron du RCNM, et D.Mouly, le patron de la Ville de Narbonne. Du même « tonneau » que ceux antérieurement consacrés à la farce orientale scénarisée par monsieur Ysern, père. Article qui ne fait état que des propos censés avoir été tenus par notre premier magistrat, si j’en crois le rédacteur de ce « papier », ou d’un intermédiaire « assermenté », lors de leur dernière rencontre.